N ' li
i l l .
m i
4 2 2 INSECTES COLÉOPTÈRES.
cies, et les exirémilés internes des articles des antennes sont un peu avancées
ou dilatées, en manière de petites dents, (l)
l.ja troisième section générale des c o l e o p ï è r e s , celle
des TÉTRAMiiREs (Tetramero), renferme exclusivement
ceux qui ont quatre articles à tous les tarses (2).
Ces insectes se nourrissent tous de substances végétales.
Leurs larves ont ordinairement les pieds courts,
et ils manquent même ou sont remplacés par des mamelons
dans un grand nombre. L'insecte parfait se tient
sur les fleurs ou sur les feuilles des plantes.
Je diviserai cette section en sept familles. Les larves
des quatre à cinq premières vivent, le plus souvent,
cachées dans l'intérieur des végétaux, et sont généralement
privées de pattes, ou n'en présentent que des très
petites; beaucoup d'elles en rongejit les parties dures
ou ligneuses. Ces coleoptères sont ies plus grands de la
section.
La première ftimille, celle
( r ) yofezLalv., il'Îd.,\>. 2-ai ; S<:l.u;iili.,
Synoii. insect., I, u , p. 3/, i ;
A palus limaculntus. Fui).
MM, Lepelelier cl Scrvillc font inenlioi),
i\ l'artidfi de l'Eiicyclop. niólliocl.,
d ' u n nouveau genre, O/iyctenus, voisin du
précédeiil, mars dans lequel l'une des divisions
des crochets des tarses est denldcc.
Des l.ydui de M.M. Mégcrle et Dcjcan nous
ont olïi'i't, connne nous l'avons vu pUis
haut, le même cnractcro.
(2) Supposons que le premiiir ¡irlii'led'ini
tarse iicntanière devienne très court, cl i|iu!
le suivant acquière en longueur ce que l'iin-
Ire aperdu, le tar.-e deviriidra tétrainèrc.
Il en résulte que ((uel(|nes insccles sont,
sous ce rapport, équivoques.
FAMILLE. DES POiaE-15EC.
DES PORTE-BEC ou RYNCHOPHORES,
( u y i s c i i o p u g r a ) (ï)
( P l . 56 à 60.)
Se distingue au prolongement antérieur de la tête,
qui forme une sorte de museau ou de trompe.
( t ) Depuis la publication de la première
édition de cet ouvrage, MM. Germav et
Schoenlierr se sont spécialement occupés de
cette famille, et y ont introduit Un grand
nombre de genres. Il s'élève, sans parler
des sous-genres, à cent quatre-vingt-quatorze,
dans le livre que le dernier a mis au
jour en 1826 sur ces insectes Leur exposition
sortirait d'autant plus de notre ca-
' dre , que nous serions forcés d'entrer
dans une foule de détails très minutieux.
Nous renverrons, pour ce sujet, à noire
article Rhynchophores du Dictionnaire classiiiue
d'histoire naturelle. Nous y avons
présenté un tableau général de ces coupes,
mais dausun nouvelordrc, elplusnature!, à
ce «[u'il nous semble. Eu voici une esquisse
dessinée à grands traits. Les lUiynchopliores,
que M. Schoenlicvr nomme Cureulionites,
se partagent , selon que les antennes
sont droites on coudées, eu deux grandes
soclious, les rccticornes ou ortliocères, cl
\i-sfracticorncs ou gonalocèrcs. Les observations
anatomiques de ]\l. Léon Dulour
.semblent appuyer cette distinction. Les
seconds offrent des vaisseaux salivairos,
lai.ulis que les premiers en sont prives.
Ceux-i'i forment t|ualre tribus, les Urudnles,
les Anthribides, les AUélabldcs el les
Brentidcs. Le labre et les palpes sont très
visibli's daus les deux premières : ces palpes
sont liliformes, ou plus gros à leur e.vtremité
; ils sont très petits el coniques dans
les deuv autres trilius, ainsi que dans tous
les Rliynchophores suivaiis. Les fractieorues
composent une cinquième tribu, celle
des Charansonites. lisse divisent en brcvivostres
et longiroslres, ce qu'indique l'insertion
des antennes. Dans les premiers,
elles sont, à leur origine, de niveau avec la
base des mandibules, et en arrière, ou plus
près de la tète danslesaul res. Les genres des
brévirostres sont distribués daus trois sousiriijus,
savoir: les Pachyrhynddes, les
Brachycérides et les Liparides, (pii correspondent
aux genres Cni-culio, Bractiycents
et Lipariis d'Olivier, et dont la dernière
comprend aussi quelques-uns de ses Lixtis.
La grandeur relativcella fornie du menton,
les miindibules, la présence ou l'absence
des ailes, la direction dessillons latéraux de
la trompe, ou plutôt du museau-Irompe, où
se loi;e en iwrtie le premier article des antennes,
la longueur de cet article, les proportions
et la forme du corselet, et d'autres
eonsidórnlious très .secondaires, fournissent
ili