
 
		Doni  les  antennes  sont  filiformes, composées  d'arliclos  en  forme  de  cône  
 renversé  (a), ò i r l e  dernier  des  palpes  est seulement  un  peu  plus  grand  que  
 les  précédens  et  presque  eu  ovoïde  tronqué  et  où  le  corselet  est  au  
 moins  aussi  long  que  large,  (l)  
 LES  PSAMMOECHUS,  
 (PSAMMOECUS.  Boudicr.  —/IniAiCi/i.  Fab.  —  Lntridius.  Dcj.)  
 (Pl.  70,  fig.  40  
 Où  les  antennes  composées  d'articles  courts  et  serrés  vont  en  grossissant  
 (c),  et  où  les  palpes  maxillaires  sont  terminés  brusquement  en  une  
 forte  massue  triangulaire  {d).  L e  corselet  est  plus  large  que  long.  Le  corps  
 est  plus  déprimé  que  dans  les  cas  précédens,  avec  les  antennes  plus  courtes  
 et  les  yeux  moins  saillans.  (2J  
 La  seconde  tribu,  celle  des  c r i o c é r i d e s  {Criocerides),  
 se  distingue  de  la  précédente  par  les  mandibules  dont  
 l'extrémité  est  tronquée,  ou  offre  deux  ou  trois  dents  ("),  
 et  par  la  languette  qui  est  entière  ou  peu  éciiancrée  {').  
 (1)  Vojez  LaU'.,  Gener.  crust,  et  insect., 
   m,]).  45,etl,xi,  5lOliv.,C0l.'VI,  
 his,  et  Gyll.,  Insect.  Suec.,  n i ,  642.  
 (»)  M.;r.,ng.  3 c.  
 (»)PI.  ;o,  ng.  4i.  
 .  (»)  PI.  70,  i;g.  8 «,  3  a  
 (a)  /Inth'wus l/ipunctntus,  Fab.; je placc  
 ici  cc  ¡rem e  a\ec  doiitc.  
 (¿)  PI.  70,Cg.  3A.  
 (rf;Pl.  7».  lifc'-i«'  
 ( / )  PI.  7",  ng.  a..  
 FAMILLE  DES  EtlfOLlES.  SOI  
 Elle  se  compose  du  genre  
 CRIOCÈllE,  
 ( c ï u o c E i t i s .  Geoff.  —  Chrjsonwla,  Lin.)  
 Que  nous  diviserons  ainsi  :  
 Tantôt  les  mandibules  vont  en  pointe,  cl  offrent  4  cette  extrémité  deux  
 ou  trois  dents.  Les  palpes  sont  fdiforracs. («).  Les  antennes,  de  grosseur  
 ordinaire,  sont  presque  grenues  dans  les  uns,  et  composées  en  majeure  
 partie  dans  les  autres,  d'articles  en  forme  de  cône  reuversc,  ou  sensiblement  
 plus  gros  vers  leur  extrémité  supérieure.  
 LES  DONACIES  
 DONACIA.  Fab.  -  Lqilura.  Lin.)  
 ( Pl.  70,  Cg.  5.)  
 Ont  les  cuisses  poslérieures  grandes,  renflées  ;  les  antennes  de  la  même  
 grosseur  parloni  et  à  articles  allongés  (i),  les  yeux  entiers,  et  le  dernier  
 article  des  tarses  renfermé,  dans  la  plus  grande  partie  de  sa  longueur,  
 par  les  lobes  du  précédent,  (c)  
 Ces  insectes  ont  souvent  des  couleurs  brillantes,  bronzées  ou  dorées.  
 i'Iusieurs  offrent  aussi  un  duvet  soyeux,  très  fin  ,  qui  peut  leur  être  utile  
 lorsqu'ils  tombent  dans  l'eau,  vivent  habituellement  sur  des  plantes  aquatiques  
 ,  comme  les  glaïeuls,  le  sagittaire,  le  nymphaja,  etc.,  et  s'y  tiennent  
 fortement  accrochés.  C'est  dans  leurs  rarinrs  que  vivent  leurs  larves.  
 Leurs  nymphes,  d'après  les  observations  de M.  Adolphe  lîrongniart,  sont  
 attachées  à  leurs  fdamcns,  par  l'un  de  leurs  bords  seulement,  et  y  forment  
 des  noeuds  ou  bulbes.  Les  recherches  aiialomiques  de  M.  Léon  Dufour  lui  
 font  présumer  que  les  donacies  doivent  former  une  famille  particulière.  
 Les  vaisseaux  hépatiques,  leur  disposition,  leur  forme  et  leur  structure,  
 fout,  parmi  les  tétramères,  une  exception  très  remarquable,  et  qui  parait  
 méiuc  exclusivement  propre  ces  insectes.  Ces  vaisseaux  ne  s'aboucheraient  
 qu'au  ventricule  chylilique,  tandis  que  dans  tous  les  autres  télrainéres, 
   dout  cet  habile  observateur  a  fait  l'analomie  ,  ils  ont  une  insertion  
 («)  Pl.  70,  lig.  5  «  (A)  Pi.  70.  lig.  5  6.