
 
		ô - l l  INSFJn-ES  C0LK0l>TÉ1lES.  
 i.ES  SINODENDRES.  
 ;SlNODENURON.  Fab.)  
 ( I M . 4 5 Í « .  (ig.  1.)  
 La massue  des  antennes  est  formée  par  les  trois derniers  articles,  (i)  
 Ceux  dont  le  corps  est  épais,  convexe,  ovoïde,  avec  les  mandibules  en  
 pince  comprimée  et  s'clevant  verticalement,  dans  ies mâles;  la  lète  beaucoup  
 plus  étroite  que  ie  corselet  mesuré  dans  sa  plus  grande  largeur  ;  et  
 les  jambes,  ou  du  moins  les  deux  antérieures,  larges,  en  forme  de  triangle  
 renversé,  forment  deux  sous-genres.  
 LES  iESALES,  
 OESALUS.  Fab.)  
 (PI.  45 ¿/'j,  lîg.  2.)  
 Où  les  mandibules,  même  dans  les mâles,  sont  plus  courtes  que  la  lête,  
 et  se  terminent  supérieurement  en  manière  de  corne  ; où  le  menton  cache  
 les mâchoires  ;  dont  la  languette  est  très  petite;  dont  le  corps  est  court,  
 bombé,  avec  la  tète  presque  entièrement  reçue  dans  l'échancrure  du  
 corselet,  les  jambes  comprimées,  triangulaires  et  le  sternum  simple  ou  
 sans  saillie. (2)  
 LES  LAMPRLMES,  
 (LAMPRIMA.  Latr.)  
 (Pl.  45  tó.  Cg.  3.)  
 OÙ le  corps  est  plus  allongé,  avec  les  mandibules  beaucoup  plus  longue  
 que  la  tète,  dans  les  mâles,  en  forme  de  lames  verticales,  anguleuses,  
 très  dentées  et  velues  intérieurement  j  les  mâchoires  découvertes  jusqu'à  
 leur  base;  la  languelle  bien  distincte;  le  labre  allongé;  les  deux  jambes  
 (i)  Scaraboeus  cylindricus,  Liii.  ;  Oliv.,  
 pol.  I,  3,  IX,  88.  C'est  la  seule  espèce  connue  
 ;  les  autres  Sinocleiidres  deFaI).  apparliennent  
 à  d'autres  genres.  
 (2)  jEsalus  scambaoides,  Fai).;  I  
 Faun,  insect .Germ. ,XXVT,  15,  i(¡.  
 FAMILLE  DES  LAMELLICORNES.  •)•>»  
 •inlérieures élargies et offranl, dans  les mâles, une palelle (éperon)  en  forme  
 de  triangle  renversé  et  une  pointe  sternale.  (!)  
 Deux  autres  sous-genres,  établis  par  M. Mac  Leay  fils,  se  rapprochent  
 des  lamprimes,  i  raison  de  leur  mésosternum  prolongé  et  avancé,  moins  
 cependant  que  dans  les  précédens,  de  leur  téte,  notablement  plus  étroite  
 que  le  corselet,  et  de  leurs  mandibules  garnies  de duvet  au  côté  interne;  
 mais leur  corps  est aplati  ou  peu  élevé,  surtout  dans  les  femelles. Le  labre  
 est  caché.  Les  ¡ambes  antérieures  sont  étroites  et  sans  palette.  Les  palpes  
 et  les lobes  de  la  languette  sont plus  allongés.  
 LES  RYSSONOTES,  
 (RYSSONOÏUS.  Mac  L.)  
 (Pl.  45  i.-j,  »g.  4.)  
 Dont  les  mandibules  des  mâles  forment,  comme  dans  les  Lamprimes,  
 des  pinces  comprimées  verticalement,  anguleuses  et  dentées.  (2)  
 LES  PHOLIDOTES.  
 (PHOLIDOTUS. Mac L.  —  ChaUimm.  Daim.  —  lamprima.  Schoenh.)  
 (PL  45  5".  fig-  5.)  
 Où  les  mandibules,  dans  le  même  sexe,  sont  fort  longues,  étroites,  
 arquées,  terminées  en  crochets  inférieurement  et  dentelées  en  scie au  côté  
 interne.  
 La  massue,  des  antennes,  formée  par  les  trois  derniers  articles,  est  
 moins  pectinée  que  dans  les  autres,  et  presque  perfoliée.  Le  menton  recouvre  
 les mâchoires.  (3)  
 Dans  les  suivans,  le  mésosternum  ne  lait  point  de  saillie.  La  téte  est  
 ( i )  Lati-.,  Gener.  cinsi.et  insecl,  II,  p.  
 132  ;  Lethnii:  oenms.  Fab.;  Schreib.Trans,  
 linn.  Soc.  Vl j  i.  
 t^oyez  aussi,  quant  à  celle  espèce  et  antres, 
   Mac  L . ,Hor .  enloni.,  I,  parsi,p.99.  
 (a)  Lucanus  nehtilosiis,  Kirb.,  Trans,  
 linn  Soc.,  XII,  ixi,  Mac  L.,  Hor.  
 e n l o m . , I ,  pars  I ,p.  9S.  
 (3)  Lamprima  J/umliotdlii,  Schoenh.,  
 Clinlcimon  }lumlioldtii,T)a\m.,  Ephem,  entom., 
   I,  p.  3  ;  P)iolidottis  tepïdosus,  Mac  
 L . ,  Hor.  enlom.,  I ,pars l ,  p.  97,  le  mâle;  
 ejusd.,  Cassignetus  gcotnipoiiies,  la  femelle.