
 
		INSECTES  COLÉOlTÈllES.  
 xillaires  uesont  guère  plus  longs  que  les  labiaux,  cl  dont  le  uieiUou  n'offre  
 point  d'écliancrure.  
 Nous  en  aTons  une  espèce  en  France,  celle  qu'on  a  nommée  mobiUconie  
 (rt)  (S.  moitltcor/ns  ,  Fab.;  Panz.,  J a u n .  insect  ;  Germ.,  XM ,  2);  elle  
 est  pet i te,  noi r e  en  dessus,  fauve  en  dessous,  avec  une  corne  très  longue  
 l i n é a i r e ,  un  peu  recourbée  et  mobile  sur  la  téle;  le  corselet  profondément  
 ponctué,  canaliculé  au  milieu  ,  et  muni  aulerieurement  de  
 q u a t r e  tubercules.  Les  élytres  ont  des  stries  pointillées.  Son  corps  est  
 quelquefois  ent ièrement  fauve (S.  ics ta cens,  Fab.  
 L'un  des  fils  du  célèbre  voyageur  et  ornithologiste  Le Vaillant  a  remarqué  
 que  les  grenouilles  et  les c r apauds  étaient  très  friands d e  cet  insecte,  
 et  il  s'en  est  p rocur é  un  grand  nombre  d'individus  en  éveuti  anl  ces  reptiles. 
   (1)  
 Notre  premièr e  division  des  scarabéides  arénicoles se  terminer a  par  ceux  
 dont  les  antennes,  ainsi  que  dans  la  plupart  des  autres  scarabéides  venant  
 après,  ont  dix  articles  aux  antennes. {¿)  
 Le  dernier  article  de  leurs  palpes  est  allongé.  Les  lobes  maxillaires  sont  
 membraneux.  Le  labre  est  moins  saillant  que  dans  les  précédens  ou  peu  
 avancé.  Les mandibule s  ne  sont  point  ou  que  très  peu  dentées.  Le  chaper 
 o n  est  cour t ,  soit  arqué  et  a n o n d i ,  soit  avancé  en  manière  d'angle.  Ces  
 insectes  sont  tous  très  petits,  avec  le  corselet  sans  cornes.  
 LES  HYBOSORES.  
 (HYBOSORUS.  Mac.  L.  —  Scaraboeus,  Geotnij,cs.  Fab.)  
 (Pl.  40.  lig.  l>.)  
 Le  premier  article  de  leurs  antennes  est  en  forme  de  cône  renversé  et  
 allongé,  et  l'article  intermédiaire  de  la  massue  est  enveloppé  entièrement  
 par  les  deux  autres,  ainsi  que  dans  les  dernier s  sous-genres  [c  .  Les  jambes  
 sont  étroites  et  allongées.  Le  chaperon  est  arrondi  par  devant.  (2)  
 ( i)Bolboceras  Austratasioe  .Vàv^i.,Trans,  
 linn. Soc., XII,  xxnr,  5;  
 Les Scarabées  ejuadridens^ nyclops,  lazarus, 
   de  Fabricius.  
 (2) Mac L.,  Uorii! eiltoiii.,  1, 1  
 Ccotrupes'tratar,  Vnh.  
 (»)  Pl. 4«, fiB. 5.  {¿)  Pl. 40, Cg.Grt.  8.  (c)  Pl.  40,  lis.O".  
 FAMILLE  DES  lAMELlICORNES.  
 LES  ACANTHOCERES.  
 (ACANTHOCERTJS.  Mac  L.)  
 (Pl.  40, fig. il.)  
 Les  antennes  onl leur  premier  article  fort  g rand,  dilaté  supérieurement,  
 en  forme  de  lame  ,  et  les  bords  du  feuillet  intermédiaire  de  la  massue,  
 lorsqu'elle  est  pliée,  découverts(»).  Les  jambes,  surtout  les  quat r e  dernier 
 e s ,  sont  lamelliformes  [h)  et  recouvrent  les  tarses,  repliés  sur  elles  dans  
 la  contraction  des  pieds.  Le  chaperon  va  en  pointe  ou  se  termme  par  un  
 angle.  Le  corselet  est  presque  semi-lunaire.  (1)  
 Là  ou  dans  notre  seconde  division  des  arénicoles  (.Trogid^s,  Mac  L.),  
 les  antennes,  guère  plus  longues  que  la  tôle,  sont  toujours  composées  de  
 d i x a r t i c l e s ,  dont  le  premier  grand  et  t rès  velu.  La  languette  est  entie- 
 •  rement  cachée  par  le  menton.  Le  labre  et  les mandibules  sont  peu  découverts; 
   ces  dernières  parties  sont  épaisses.  Les  palpes  sont  courts.  Le  menton  
 est  très  velu.  Les  mâchoires  sont  armées  de  dent s  au  côté  interne.  Le  
 c o r p s ,  cendré  ou  couleur  de  ter re,  est  très  raboteux  ou  tuberculeux  en  
 dessus.  La  tète  est  inclinée,  se  termine  par  un  angle  ou  va  en  pointe.  Le  
 corsëlet  est  cour t ,  transversal,  sans  rebords  latéraux,  sinueux  postérieurement, 
   avec  les  angles  antérieurs  avancés.  L'abdomen  est  grand,  bombe,  ,  
 et  recouver t  par  des  élytres  très  durs.  Les  pieds  antérieurs  sont  avancés,  
 et  leurs  cuisses  recouvrent  le  dessous  de  la  tête.  Ces  insectes  produisent  
 une  stridulation  au  moyen  du  frottement  réitéré  et  alternatif  du  pédicule  
 du  mésothorax,  contre  les  paroi s  internes  de  la  cavité  du  corselet.  
 Ces  insectes  se  t iennent  dans  la  ter r e  ou  dans  le  sable,  paraissent  ronger  
 les  racines  des  végétaux.  Us forment  le  genre  
 >.  ..rsii:"  
 TROX  (le  Fabricius  et  d'Olivier.  
 (TROX.)  
 (Pl.  40. fig. 9.)  
 M.  Mac  Lcay  fils  en  a  séparé,  sous  le  nom  générique  de  pnOBÈRE  {Phoh 
 m , ! ) ,  ceux  dont  les  côtés  du  corselet  sont  déprimés,  dilatés,  et  bordés  
 (i)M.acL.,  ¡l'id.,  pag.  i3(5  ;  oeneus,  
 cspccc  (limi je (lois la comniiiiiicalion  à  l'on  
 («)  l'i.  40, fig. S.  
 (le nos pins habiles ingcnienrs  conslructeurs  
 (le  la  marine,  M.  Lefebiire  (le  Cerisy,  et  
 [h)  Pl.  40,  fig.  S T.