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LES AGACÉPHALES,
(AGACEPHALA. Mann.)
[l'I. io, flg. t..)
Dont les pieds antérieurs, dans lesraûles au moins, sont plus longs que
l e s s u i v a n s , et dont les quatre jambes postérieures sont grêles ou peu
épaisses, presque cylindriques, légèrement dilatées h leur extrémité, sans
entailles ou incisions latérales profondes.
Le labre est entièrement caché. Le lobe terminant les mâchoires est
simplement velu. Les antennes ont dix articles («), et c'est par erreur
que dans l'Encyclop. mélhod. (art. Scarabée), on ne leur en donne que
neuf.
J'en connais deux espèces, et l'une el Tautre du Brésil, (i)
Tantôt les mâchoi res, ordinairement cornées ou écailleuses, sont plus
ou moins dentées. (¿)
LES SCARABÉES proprement dits
(GEOiraPES. Fab.)
(Pl. 40 Au, iig. I et 2.)
Ont le corps épais, convexe, et le côté extérieur des mandibules sinué
ou denté.
Les contrées équatoriaies des deux mondes en fournissent des espèces
très remarquables.
Le S. Ilerculeic) {S. Jlermles, Lin.)j Oliv. COl. 1, 3, 1, SXIII, 1), long de
cinq pouces, noir, avec les éluisd'un gris verdûtre, mouchetés de noir;
le màl e a sur la tète une corne recourbée et dentée, et une autre longue,
avancée, velue en dessous, avec une dent de chaque côté, sur le corselet.
— Amérique méridionale. Quelques voyageur s l'ont nommé A/oiicAe
cornue. (2)
(i) Le G. oegeon de Fabricius e>t peii<-
étre congénère.
(ï) CeUe espèce esl le type du genre Dynastis
de M. Kirhy. Le S. actoeon en
forme un autre, celui de Megasoma. Voyez
le volume des Transaclionslinnéennes.
(a) Pl. 40, fjg. {¿) Pl. iig- '
(v) Pl. 4oî;.v, lig, I el il
i
FAMILLE DES LAMELLiCORNES.
Le bran^hu (S. HM^mn., xy i l , 156), d 'un brun mar -
r o n • u n e g rande corne fourchue el à b ranche s divisées e n deux, sur la
l i t e ; une aul r e pluspelile. courbûeel billde à s o n e x l r ém. l é , sur l e cors
e l e t . Mâle. - Indes orientales.
Le,«. {S. lon,j!man,,.. Lin.) ; Oliv., ibid., iv, 27, d un brun
fauve, sans cornes ni tubercuUîssur la lêle et le corselet. Les deux pieds
a n t é r i e u r s de moitié plus longs que le corps. et arqués. - Indes orientales.
.
La France ne nous offre qu'une seiile espèce de ce sous genre, le
5 ,,o,.c(„e(01iv.,./»,i., Vlll, 10); son corps est noir, pondue, sans elevation
en forme de corne dans aucun sexe. Le chaperon est tronque
en devant, avec les angles de la troncature un pen relevés , eu n.an.ere
de dents. Le milieu de la téle olfre deux tubercules rapprochés. (1)
LES PllILEUHES
(PllILEUKtiS. Lat. — Geolmpes. Fab.)
(Pl. 41, lig. I.)'
Ne diffèrent des S c a r abé e s que par leurs mandibules pins étroites, sans
s i h u s n i d e n l s au c6lé externe W, et par leur corps déprimé, et dont le
corselet est dilaté et ar rondi sur les côtés. (2)
Notre seconde division offre des Scarabéides très voisins des precedens,
à quelques égards, mais très rapprochés aussi de divers hannetons, et particulièrementdesCétoines,
dont ils ont l e port exlér ienr , mais dont 1 o r -
ganisation buccale est différente; c'est même avec elles que Fabncms et
Olivier ont placé la plupart de ces insectes. Leur corps est généralement
plus court, plus a r rondi , plus lisse que celui des Scarabées, et orne de
L l e u r s brillantes. La téte el l e corselet sont identiques, et sans eminences
par l icnl ières dans les deu:x sexes. Le bord antérieur du labre est
(1) Les Géolrupe-s de Fabricius, à l'exceplion
des espèces prccilées, ibrmanl le
G. Or;)-ctes,(il de celles du genre suivant.
(2) G. dydimus, valgus, depressus, de
Fiib. Quelques espèces inédiles du lîrcsil et
de Cayenne, ayant quelque analogie avec
les Sinodeiulvoûs, ont le corps plus épais,
el lienl les Phileures avec nos Scarabées ou
les Géotrupes de Fabricius, genre dont l'élude
n'a pas élé assez approfondie sous le
rapport de l'organisation buccale.
(«) P1.4i. I