colorés.et pointillés; quelles pondent w s la fin du printemps
ou dans le courant de l’été. La chair de ces blennies
est tendre , blanche et de bon goât. On les. voit vivre par
petites troupes sur les plages rocailleuses. On ën fait là
pêche avec divers filets, ^et quelquefois on les enivré avec
le tithymale en-arbre {Êuphorbia dendroides, Lin.), afin
de les prendre plus facilement. »1
Ils restent dans de petites dimensions de quatre à cinq
pouces; il est très-rare. d’en voir des individus de huit
pouces, i : |
Lçsespèces -dé» ce genre isont aÜondaiiiies dans la Méditerranée,
et les individus de chacune y sont fort nombreux.
Il y en a peu d’entre elles qui së rencontrent à la fois sur
les côtes de l’Océan^ et on n’en a jamais trouvé; *qu’un
petit nombre d’individùsi c’est prinoipalBjnent sût feplagës
de l’Angleterre qu’ils, ont été observés.? Nous yen*ayons reçu
quelques espèces des deux bords .de TAtlantiquéffet/ dès
îles qui s’élèvent au milieu de lui : une seule nous vient
des îles Sandwich, ï
L e B lennie oXTTeiâJ,êtSîE,x ï
(Blenhius ,’ Willughhy.)
- Nous commençons par décrire l’espèce, que < nous . ayons
vue atteindre à de plus grandes dimensions; et qm' est
a la fois répandue dans les deux mers. M. Biberpn nous a
rapporté de Messine un de ces gattorugines long de. huit
pouces- Quoiqu’elle aitété méconnue par Linné et par ses
suècesseurs, c’est bien certainement Fespèçe la plus ancieii-
pemënt et; la plus complètement décrite par Willughby.
. Son corps est al&ng4.,' comprimé, plus épais et plus élevé dé
l’avant,, et diminuant dafis lefedeiix sens en arrière; Sa hauteur, à
l’aplômb de la base des pectorales,- esÿquatre .fois et demie' dans sa
longueur, et son épaisseur deux fois dans, sa hauteur. La; longueur
de sa .tète, dù.bqut du museau à celui de.i’ôpercule; est aussi quatre
fois et demie*, dans sa,'ilongueur, .et elle, est d’un septième environ
moins" haute;que .longue. À là baseide la caudale! la hauteur n’est
plus que’ du tiefs de ee,qu elle,;était aux pectorales; èt l’épaisseur
ù’est que du cinquième de .cette hauteur; Sur le sourcil est un
tentacule membraneux jdé longueur variablè ’ selon les’ individus,
mais-au pjus-.de la hauteur d;e la tête'; large‘|jar en bas, effilé sur
le reste de son étendue,-et..dônt; lès. [ deux -bords ont des franges
fines, assez longues;,--.et:inégales., jj
Son profil, depuis la nuque jusqu’à la bouche, forme à peu près-
un., quart de, cgrçje;, :mais,fay£C.une, L échancoereîpÉoduile.par un
enfoncement du crâne derrière les orbites. La cburbe de la-goirge
_est aussi en .arc1 dgçtsjerele, mais-moins-convexe. E’oeÿl-ëst près du
profil'au /toilieu de son étendue,;;sofudiamètre est du,quart de
la ] ongueuryde;* Sa tête. Chaque narine a unsbrificè postérieur,
vpisin de l’orbite, petit,, rond/sans. fehofd, (;t un - antérieur placé
plus; bas,- au tiers de la distancé du précédent à Ja bodchfev'et dpnt
le rebord| 'supérieur est - garni. d’un • ta-ès -, petit- tentacule frangé à
trois-- ou- quatre brins. La bouché, placée, un pèurau.- dessous du
milieu derIa hauteur de la,tête, est fendue honzontâlèment'jusque
sous lê -bord antérieurrdç l’oeil-, ce jqui. fait le^ çinquième dedà longueur
;de la têt'e^ Son ■ contour horizontal* est -à peu près demi-
circulaire",'et sur ce' demi-cercle chaque mâchoire a de trente-six
à quarante dents grêles, Ion gués -, serrées, lés unes, cd-ntre les autres,
din^puant. régulièrendlênt de longueur en arriéré-,'* de manière«qu$
toutes .leurs extrémités, qui sont en pointe, obtuse, : soient sur la
;mênae ligne droite.' Il n’y^ a pour tput vestige. de canine qii’une
petite „dent un peuarquée,. pointue et implantée à l’ârrière de la
, mâchpire inférieure. Il n’y a/auçune dent .au palais, et l’on,-n!y voit'
que;le voile metnbtaneux ordinaire derrière les.dents. Les pharyngiennes?,
par une singularité remarquable, sont disposées.,* en'haut
et en bas, en deux peignes, chaéün de huit ou dix dents longues,