| CHAPITRE III, :
Des iPétràgonureSj *w
et en particulier du TÉt'S^ÈrfâNURE de Gïjvier»
. (.TeXragomtriiS Ç uviefij,R is so .f, ,
Si les muges sont difficiles à placer dans le grand groupe
des acanthoptérygiens, le poisson nommé Çourpata,
et. dont on a fait le genre tétragonure, lest-encore plus
qu’eux ; f car Les. muges font entre; : eux une famiHe dis-:
tincte, qui a peu de points de contact-avec les .autres
Oiseux, tandis que le poisson qui va faire le sujet dé çet
article, tient de plusieurs familles.
La forme alongép- de son,.corps en fuseau, les crêtes
saillantes que nous observons de chaque coté’de sa queue,
la disposition des épines de la dorsale , ê t ;méme-Ia forme
et la position dès dents des palatins et leur albngemerft en
lancette, sont une combinaison de caractères analogue à
celle que nous offrent plusieurs de nos. scombéroïdes;
mais les ventralès sont en arrière des pectorales, comme
celles des muges, de qui en 1f|it un véritable abdominal.
L’examen des viscères nous fait voir que la branche mén-
tanté de l’estoipae est un peu charnue près du pylore, sans
être cependant rénfiée en bulbe épais et semblable à un
gésier^ nous trouvons dans Toesophtage de longues papillès
pointues^, mais tout-à-fait molles, et qui né sont pas dures
comme M. Cuvier l’avance dans le Règne animal, d’après
je ne sais quel renseignement.
La position des ventrales n’est pas le seul caractère qui
ait déterminé M. Cuvier à rapprocher des muges ce singulier
poisson. Le maxillaire mince et caché sous le bord
antérieur du : sojis-orbitaire ^épaisseur dé la lèvre supérieure*,
faisantu&esainiesur dessus dumùseau,^donnent
à c^poisson un air de famille avec les muges que plusieurs
anciens observateurs; avaient . déjàvseuti.
' En effet, M.fCjivier a reconnu que Rondelet1: en avait
donné mire figure < assez m'édiocrey«prise, comme il le dit
lui-(QQ^^e,;é|ié.:^â..XE^vMu qui lui fut* communiqué à Pise
faor- Portius ou Pàrâktaf fiomme qui-, daprèsr Rdiïdelet,
était remarquable par l’étendue* djél sesr?cônnaissances et
sôn. èSprit {éclairé.
Il ést à .regretter que fichthyologiste de Montpellier
ner?sp<if pas entré dans plus de,détails suride*.-poisson. Il
nous,-,paraît probable que l’individu, était maloconaervé'
et f<2est icé qui -.explique:, comment Rondelet n’a vu * que
sept ou hifit épines,.surAe do&rD’ailleurs nos individus
seç^ ont bifen les f ayures longitudinales qui furent observées
sur le pioisson de: Pisel II• est assez curieux! de}v[o,ir ’que le
sentinîent de ’Rèndelèt-, si bon juge en ichthyologm, lui
fit rapprocher ce poisson des muges, puisqu’il le rîffmme
mugil niger.
. Sajviani, contemporain dg Rondelet, n’en parle pas dans
son ouvragé sur les poissons de Rome ; mais un peu plus
tard nous en trouvons une figure dans Aldrovande, ïsous
le nom de^corvus niloticus. Il lui futenvôyéïsqus"cé nom ;
mais il ne .donne aucuïÉ autre détà^ jjm : justifie'Tassertion
que, qe poissonîyvenak des cotes-d’Égypte,* Il a eup'cbmme
Rondelet, l’idée dé. le comparer au mugil. Sa figure,
longue de onze pouces, /etupar conséquent deu grandeur
1. De piscibuSf I. XV, c. 6, p. 423.
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