^ DES DA J AO S,
et en particulier du Daja.o des
(Dajaus monlicola ; nüit.j Mugit mùhticola, OrifF.)
Les Antilles nourrissent, dans ;|eurs eaux douces, nu
mûgiloïdê assez différent dès autres pour devènir le type,
d’un genre caractérisé par,la fente longitudinale de la
bouche, la présence de dents, en Velours, aux palatins et pu
yomer. Nous ne connaissons encore qu’une seule espèce
dans ^ genre,,qui a été d’abotd recueillie à Porto-Ricp par
M. Plée.
Sa tête est comprimée; ses opercules ne sont pas tombes,’ ce
qui'dui donne plutôt la tournure d’un poisson'de la famille" de nos
cyprins que de celle des muges. Sa lèvre inférieure ri’â pôïnt'de
carène. Ses deux mâchoires sont garnies de dents en velours :
l’inférieure né éélargit pas en avant comme dausieç^ugeÂ^^ha-f
cnuo de ses: brim^ies jést: marquée en dessous de, tijoie pore£'assez
larges; il y a une bande de dents en vefpqrs au cheyrop du opiner *j
laquelle se continue avec une bande sçmÿlableloiigUudijiale, qu’on
voit sur chaque palatin.'Sa langue est platé', aaseélibre, u if peu
pointue et sans'-âprétés. Du reste, ses caractères sont^un ni'-l iii^'
de xeux des cêphales et des • autres mùgjas. SOn^-maxillaire se cache
entièrement sous un sous-orbitaire-tronqué; mais il n’y .a pas
- d’appendice sur sa pectorale. ^
. Son corps est un peu comprimé. Sa hauteur est quatre/fois et
un’ tiers dans sa longueur; son épaisseur fait moitié de sa hauteur,
La longueur de sa tête-égale la hauteur de,son corps, et sa hauteur
à la nuque en fait lés deux tiers. Ou compte environ quarante
écailles s u r une ligne longitudinale.
Ses nombres sont, comme dans les muges,
B. 0; D. 4 —1/8; À. 3/9; G.’17; P. 14; V. 1/5.