3 5 6 LIVRE XI*V. GOBIOÏDES, •
. vers le fond .de l’estomac et près du pylore s dans l ’intestin grêle
elles reprennent" l’état de lames élevées et présentent de^'sortes de
valvules conniventes très ^prononcées. Dans le,'gros intestin les plis
redeviennent parallèles et longitudinaux,-Lé jfoie se cCtoposÊ de deux
gros lobes à peu près égaux; cependant le droit est un peu? plus
fort. Ils sont découpés sur les bords, arrondis à l’extréhaité; leuir
vésicule du fiel est grosse et ellipsoïde. Dans les ^viscères d’une femelle
^ prise sur nosseôtès, que j’ai examinée j/ je^trouve les dimensions de
cette vésicule deux fois plus grosses que: ceUés d’un mâle qui venait
- des mers de l’Islande. La première a deux, pouces neuf lignes de sqn
extrémité.libre à l’insertion du •canal' cholédoque, ;et deux pouces
de diamètre transversal. Le canal cholédoque est gros et long; il
remonté entre les lobes du foie et vient, après s’être replié le long
. d e l: oesophage, déboucher non loin du.pylore dans le aubdénum,
par une longue papille molle et fongueuse; flottante èl^tre les lames
de là, veloutée et percée' d’un trou' capiliairiL
- La rate est assez petite et suspendue dan^ le mésentère entre l’im
testin et la portion postérieure de l’estdmao/ i
Les laitances dés mâles que j’ai disséqués sont deux ruÉhns-grêles
et minces, nîoccupant guère que là moitié postérieure de la cavité
.abdominale ;.à un pouce avant leur terminaison ils donnent un canal
déférent un peu sinueux, et qui débouche, à près d’un.pouce*en
arrière de l’anus, dans le canal qui'.communiqué avec la yessié uri»
naire par un trou d’une-petitesse extrême? ©n ne le trouve :qu’àdrès
Jes recherches les plus minutieuses.
• Lés ovaires sontj contenus dans deux très-grossacs -rejetés vers
l’gfrrière de Pahdômen, de forme ovalaire, ayant plus de ^uàtre
pouces de long et presque autant de large; Les deux sacs donnent
dans un pvidiiete commun très -large, ijini au rectum par on tissu
cellulaire assez; serré, et s’ouvrant lui-même au dehors immédiate»
ment .derrière l’anus ; par un trou ayant trois à quatre lignes’ de
diamètre. Il n’y a auprès de ces issues des orgaqçs génitaux auéuns
appendices particuliers. Les oeûfe dè la femelle sont aussi gros que
ceux des. plus’fortes truites. Un grand nombre avait près de deux
lignes deediamètrè.
W m ana rrh 357
Il lÿy-à point dë vèssîè^n'atatoïfë; ^^
I Les réins 'commencent par êtré^de chaque côté une petite màsse
parenGhymatèuse triédpè; • èe'rêunissant "MenftÔi en un setâ cOrps,
qui prend d’autant plus ^ ’épaisseur qu’il «avance près de la vessie
urinaire. Il paraît y donner presque directement par son parenchyme
même, tant l’ürétëre est’couit. Êa yésM^’urinaire'est lqngue de deux
phü’êes,*éfroi^ê,'/ce'qui la-réhd aronge®'Elle vei-se l’urine pàr un
petit trotr,* percé' assez loin derrière l’anus. Lé péritoine est gris-
F0ugeâtVe;-ét très-mince; 1
J ’ai trouvéri’estomac et le canal intestinal- d’urae femelle,rapportée
d’Islande, : remplis d’une quantité consid'érablé de-débris dé'-toute
sorte de .poqgnjlages conqassés en. petits fragmens. Il y en avait près
,de deuxliyr^s dans un poisson long de deux pieds et quelquespouces.
- La femelle dont les .viscères ont été' déteritsy avait deux pieds dix
pouces',' et Vést sur son squelette que la description suivante a. été
- , Lé erânédeî?anarrhiqüe- ressemble sin^ulièreihent à celui d’un
blënnié parla tijiâpféssïonde ^ c rê te sagittale. Ses^ânri-#rbitairés
sont’.très -épaisƒ mais fort çtroits eripercés-dè sînus;profonds,-aux-
quels; répondent les pores, du trou de l’oeil. Son maxiliàîre est.. à
peu près cylindrique et, seulement un, pem aplati à, son extrémité
postérieure.,
L ’opercule et.les o$ de l’épaule demeurent peu ossifiés-Le radial
et le cubital restent,-éckrtés l’un de' l’autre dans*ié!'càitafe^é qui les
contient; il y ’ st'quatre os du carpe é chancres comme "dés corps
de Viole.'Les vertébrés abdominales sont au nombre dé vingt-six,
etlék caudales^dé'cinquante, ÿ compris là derhière éh éventail, pour
les rayons dé la caudaleV Toutes ;çes vertèbres- sont un., peu comprimées
et creusées latéral^aent de deux Ifossettes. Les apophyses
épineuses ascendantes sqnt hautes,-, et si l’on excepte les- deux
premiers interépineux qûi se perdent dans les chairs de-la nuque,
tous les autres ^pondent chacun à une de ces apophyses avec une
régularité’ràre parmi lès poissons. I l en est de même dés âpophÿses
descendantes, des vertèbres caudales et des interépineux de l'anale.
Les apophyses transvers,es des vertèbres abdominales sont prisma