avec violence^et mordant avec opiniâtreté; fousles eorps
qu’on lui présentait, même dés armés.^, gg
Gettje remarque - est d’accord avep celle de. Steller. d
Nous ne i pensons) pas que l’espèee dépasse vers le Sud
les côtes de la Manche ; ainsi nous n’en avons jamais reçu
du golfe" de Gascogue. Nous ne la trouvons;|)as>çfeée‘ dans
l’ouvrage de Goraide, et nous ne la voyons mentionnée
par aucun des ichthyologistes qui ont décrit les poissons
de la Méditerranée.
Nous avons la preuve qu’on le rencontre sur les côtes
de rÀmédqüe; septentrionale. Nous avons reçu.dé^Uéire-
Neuve un anarrhiqüe long de vingt; pouces, que nous ne
pourrions distinguer de nos -grands d’Europe, si ce: n’est
par le nombre de ses dents; palatines et vomériennes, les
unes et ,les autres n’étant à chaque os qu’au nombre die
sept seulement 5 mais nous avons tout sujet de.croire que
là un (^ractèiU â’âgé| et quæîiniesure queTanimal
vieillit, ses dents non-seulement se déplacent par la rupture
des tubercules osseux qui lès portent, mais Tqu%léS
reviennent plus nombreuses.
La forme des dents des anarrhiques a fait orôire depuis
long-temps que plusieurs de ces dents fossiles de poissons,
(juiétaiëïit nommées'Jmfonites ou orapaudineS,‘pouvaient
provenir’ deS anarrhiqufg. Déjà Merret avait avancé -cette
conjecture; et M. dte L a p i d e , à l’exemple de Wallerius,
droit que si toutes ces dents fossiles arrondies ne viennent
pas de poissons analogues aux anarrhiques, plusieurs au
moins peuvent ÿ être rapportées, en Cherchant les analogues1
des aültrës dans le genre des saïguès ou des dorades.
1 . Lettre à M.'de Lacépède àa' "ïg üécéfnbré l 8ô^l
L’étude des dents des anarrhiques prouve que les corps
fossiles; dont on parle, n’ont aucune analogie de structure
avec elles, et que cést une erreur résultant d’un examen
peu approfondi. M. Agassis a démontré que ces dents;
appartiennent à des poissons de familles tout-à-fâit différentes
et fort éloignées.
jL ’A n a r r h iq u e l é o p a r d .
(Â narrhwhas h o p a rd u s, Agassis; Spix, tab. 5 i . )
Je ne place qu’avec doute dans le genre qui nous occupe,
le poisson que M. Agassis y a rapporté.
A en . juger d’après la figure, il a le corps ramassé et court : sa
hauteur n’est que le quart de la longueur totale. La tête est plus
courte. La gueule est bien fendue et paraît armée de dents coniques
en avant et globuleuses sur les côtés. Les pectorales sont larges; on
ne voit pas de traces de ventrales : la dorsale, la caudale et l’anale
paraissent réunies. M. Agassis n’en donne pas les nombres dans le
texte. Celui des pectorales est de vingt, et la figura indiquait :
D. 53j A. 22 jC. 7 P. 2ft.
L ’auteur dit que la caudale est en si mauvais état qu’il n’a pu
juger de sa forme.
La couleur est terre d’ombre, parsemée de grosses taches noirâtres
plus ou moins foncées; elle s’avance sur le crâne et sur la dorsale •
les joues, la poitrine, la pectorale et l’anale n’en ont point.
Telles sont les observations que nous pouvons présenter
sur ce poisson, qui nest connu que par le seul individu
long de vingt pouces, desséché et en mauvais état, du
Cabinet de Munich. Il est dit venir de l’océan Atlantique,
sans autre indication.
J5ai tout lieu de croire que le caractère générique dont
M. Agassis a donné la diagnose; est pris des observations