Pour faire! usàgc»de cè metsy dm l'assaisonne avec de l’huile
et^ducitrfomC1 :
Ce ttëb o targue: est recherchée en Provence , en Corse et
en Italie pon en fairtiâurtout un grand idëbit chez les Tnres^
qui lui supposent des vertus aphrodisiaques.8 É
y »Nous croyons devoir rappeler ici une observation d’Aris-
tote*y dont nojûs avons déjà dit quelque chose ,_et- qui nous
parait-ne pouvoir se rappécter qu%u muge eéphjde.
« Ces’ poissons, dit-il3, sont sujetS 'à s’aveUgler, surtout
pendant l’hiver leurs yeux blanchissent; ceux que l’on prend
sont maigres fétu., Après de grands hiverson en a pris
en quantité , '^ i t lauprès de .Nauplia dans, l’Argolide, .soit
auprès de Ténagos, soit ailleurs, qui^étaient. aveuglesj la
plupart avaient les yeux blancs. " ;
Il est probablement question dans ce passage” d?un engorgement
qui a lieu dans ceftë membrane adipeuse qui forme
à l ’oeil du céphale deux? paupières verticales.
On assure qu’un accident de cette nature arrive au
maquereau pendant l’hiver^et comme_son oeil est garni d>e
membranes semblables, on doit croire que son mal tiënt
à la même cause.
DES MUGES ÉTRANGERS.
Nous avons suivi pour les muges étrangers la meme
méthode que. pour ceux de France., c’est-à-diïé , que nous
les avons étudiés successivement, en les comparant chacun
au type commun du céphale ^pu à celui, dés antres muges
dont il nous a paru sé rapprocher davantage.
1 . Buhatnel, Pèches, a.Vpart., 6 / sect., p. >45. — 2. Pallas, ^ogFTfÿss.,
III, 223. i - S. L. VIH, P tp ! H
Ceux d’Amérique sont ceux qui nous ont offert les
résultats les plus précis. É
Déjà Margrave ën avait signalé deux au Brésil, qu’il
nommait curema, et qui ne différaient que par la grandeur.
Sloane ot Brown (Jam.f en ont aussi indiqué
deux ou davantage à la Jamaïque^ et le premier de ces
auteurs a donné une mauvaise figuré de l’un des .deux.
Gatesby en a donné une plus'élégânte (Carol. > t. 2, pi. 5),
mais rïon moins défectueuse ; dest le muge-de Bahama, qui,
envoyé par Garden.4 à Linné, est devenu dans les nomenclatures
le mugil albiiia.
Plumier éü a làïssé une• <d’un muge de- la Martinique,
légèrement esquissée à fa'plume, qui est devenue presque
mofnsfcpüeuse 'dans la copie que BloëH en* ' a fait gravëtq
phiâg6. < ' i | ’ *''» ù w é sg
: Mi’éehill1, enfin, a donné une description abrégée de
l’espèce de Nevv-¥ork, qu’il regardait éornmelemrqp/a/foj«.
‘ Mais toutes? -ceS indications ne MOiis dïspehsàiënt point
de nous procurer les poissons eux-mëmès, pour travailler
sur des bases | plus solides 5* c’est à quo i1 nos - correSpèn-
dans ont amplement satisfait.
f 5 AÉ Mdlbert nous \a fait avoir'les muges 4 de New- York j
M:. BoSe^'ceux’ de la- Caroline ;r M. Héë, ceux de: la 'Martinique
1 M. Ricord, cëUX'dé Sâint-Dominguè; M. Lëvail-
lant et MM. Feschenault et Doumérc,:çeüx dé:$urinam;
MM; Poiteau et Frèrè,-ceux*de Càyëiïnep M.Dëlaïâhdf j
éëux du Brës% M; d’Orbignyj ceux dé là Plata ët MM. Gay
et Ggudichaud, ceux delà côte occidentale de TArnérique
du Sud.
'1. Mémoires de New-York, 1.1, pi’447?