quoique dans sa figure la pointe antérieure, de la dorsale
soit éch&ncréè.. ••
On le p ren d sur4 «^rqçhers d e Nice en Mars, en, J u ille t,
en Septembrè. II fraie én Avril.
Le B eenni-e -, cagn ette.
r^B lennius cagnota:) ,
Cette espacé a été eqvq^eeau Muséùra d’histoire naturelle
par M. Banon, pharmaeiep de la marinera”Toulon, à
qui nous devons plusieurs poissons ïntéressans dg la Méditerranée.
H
_ƒ■ Sa tête est plus longue de la partie de l ’ogêîput et fait le quart
de la longueur totale. La Cr|tê!est très-basse,' mais mince epïran-
chante, les tentacules des sôureiM sdnt coniques et courts,’ Quoique
un peu plus visibles que ceux du blennie paon- Lès'canines à l’arrière
des mâchoires ng sont pas^très-fqrtes :2f^§gÿ’en haut est çpfelque-
fôis doublé. Il n’ijj a que vipgt .dents* ordinaires â la mâchoire supérieure
et dix à douze à l’inférieure.
Les ventrales Ont plus du huitième de la longueur tdûléj Leur
rayon interne est à peine éehaneré.La ligne latérale- est Tprt visible :
elle se courbe avant le bout déjà pectomle^ Deri^eré l’anus, je ne
yçisjpas de 'verge, l’orifice des org^aes de|k génération -étanPsur
la péau comme celui du rectum; mais lest deux fraises’ sont beaucoup
plus grosse^ et portées sur un pédicqïe'plps long, ce ljui
les fait comparer à de petits champignons. ;Ni"WI|)VsaIé hiTariale
ne se .joignent à la caudale/ La, dorsaIe a une légère dépréssion
après son douzième rayon -Vies six derniérS et lès trois dîPèou
anale sont un pèu branchus.
■ D. f p f j À . i 19; Ç. I l ; P. 13; v. 1/2, j
Ce pois’son, dans la liqueur,-paraît d’un grisj roussâtrç et a les
- nageoires jaunâtres^je dessus.de la tête, le dos.,.et la . base, de la
dorsale sont très-finemept pointillés de noir. Une §éfie,,^g. cinq
j .ou: .six taches puageuS,esin(^i4^res^ocgpp^ le haut du-,dos et,la base
. _,de ,1a, (^oç^cile. Deux auireSasériésj^e^taGh.es^semblable^ri^^s plus
petites jijaisantj quineomcç aye,e.les précédentes. régnent je long du
flanc. S u rl^ seconde moitié oë la dorsale .est en outré une sérié
de points, nojqàtres ; la .caudale en a quatre* ’pu cinq séries irrégu-
il'n ’ÿ p rr appoint sur l ’anale;’mais bord est noirâtre,
et les poirftes’ d^sel’ràyOrts!blanchâtrés: - •
,, §priâ tête,,sont quelques-bandes obscures, mais mal terminées.
Notre individu estlong.de quatre ppuces.
Nous ayons reconnu dans: ç^tgpesp^ée le blennie que
M. Jlj^so f lJ® éd., jk 13 1 ) avait d’abérd .appelé suiéûen.
et dopt il a~fait ensuite un salarias sons le nom ae.’sala-
ricisvarus ( 2.® édit. , p. 2^7 1 ; mais cest unyéjitableblermie
_,,jQé que M./;Btss.o nous apprend d’intéressanè,‘cest quelle
^ Jtiept‘"qans; ltl^eàüx douces “du Yâr è'i^d'^'sfes affluens.
Elle remonte bisque dansles lacs ,d’eau douce dé la Lom-
bardije, qteffp se.nomme^aplac Majeù.r cagnota et cabçzza;
du moins les. individus que,M. le comte Bojromqo-a bien
véüïu nous Renvoyerélu diffèrent-ils de celui que nous
venons':dlè -déârirfe .en rien d’essentiel; seulement ils sont
plus petits^ et marqupsdp points noirs, moins,, nombreux
et de fâchés, moins foncées. Je dois croire d’après .cela que
c^st aussi la câgnette oq^cabazze du lac de Garda, men-
tmnnéé par M.'de Marteiis (Yoyüa Yeiàisè, 2 ,* ^^«ou
lë blënniïà vulgaris de Pollenil A:
^’; 0 n le nomme en grec modçrnè açbAi-ÿaço (KfeîssVti de
çuir,)^(,
Je soupçonne que.^ejst le blennius auritusx de Pallas.