2 3 6 LIVRE XIV. GO,BIOÏ»>ES.
distance entre les yeux n’est pàs*de moitié de leur diamètre. Sa dorsale
a à peine une légère échancrure à son bord vers ses dentiers
rayons simples ; son premier, et quelquefois son second rayon se
prolongent en filets courts : elle s’attache a la base..de la caudale
sur un’quart de JSSlpngùéùr' de ’celIè^èir.lL’anale n’y atteint pas, et
ses premiers rayons sortent aussi un peu de là membrane.
D.V42/l^W:18j A. l$4 Crüq P. 14; V; 2.
*(S<e$ pectorales prennept plus d’un sixième de la longueur totale,
ses ventrales un Septième, sa' daudale un cinquième^ \
B 'L a conléur^de ce poisson est un singulier rhelangdde gfiâ et’de
jamiâtre,^3^d'‘i|!SqaÆBs fet des bandés blanchâtres', et des points
et des*petits traits bruns; sur un fond gris-jaunâtrer sont dès taches
moyennes d’un gris brun, qui forment cOmbabMés bandés rapprochées
quelquefois par.paires; des taches rondes et blanches/sont
, , $0pnjs§§ s ^ çé fend; Çes t^qh^yaHent pour le nombre et la gçqsseur;
- elles se rapprochent ou se réunissent même en bandes transversales
sous' la gorge, sous la poitrine et sous-b’abdomen; il y a en général
àleur égard beaucoup devariétég : sur la moitié antérieure dtrtrpnc
sont beaucoup.de pètites lignes IrePfines; interrompues, bfunes; et
Sur le crânet sur la moitié ânt'érieure de la .dorsale, ainsi que le
long de sa base, une itffinité’dè' petits points- bruns. Quelquefoisles
petites lignes sont Remplacées parades points, et les"uns- et les autres^
. s’étendent plus ou moins, selon les individus. -
Iîe-blanrehâîtrè et ie gtisfe'rment /srir uïie, étend ue^liis' Qu'muïns
grande de la dorsale, desJign.es obliques ; il y }a dès .points bruns
sur Içspectp raies et- ’sur la caudale, etc.™ p
>■ C’est up ensemble comparable aux plumages dp certaines perdrix
ou de certains oiseéuÿ de rivage.
M. Ruppel, qui l?a représenté d’après le frais et fort exactement
donne an‘gris-brun une teinte Verdâtre, et aux
lâches blanches une teinte bletlâtre.
Atlas zoolog., pl. 2 8 , fig. 2 .
| ÎSTsps individus n’att-eignpnt pas quatre pouces.
Il nous en est venu de/Rmor par Péron et par MM. Quoy
et Gaiinard, et de Tongâtabou et 'dé’Vhnikoro par ces derniers^;
MM^Kuhi et,Yan HâsseJt en,ont pris à Java,,et les
nmrmvalftht. salarias hisArionicus. M, Ehrenberg en a trouvé
dans la mer Rouge-, et^fi reipré^ente;(;pl. g, fi>g. 2) un jeune,
qu’itihomme salarias ornqtüsjoj
Selon M. Ruppel, ce,|,poisson se. rencontre partout dans
cette mer pariai Jëà^ochers^ de corail. C’est en général
respè.ceJdè salarias, qui nç>us ^ ’é^app^lpej. en plus grand
nombre; n,ous luhayops imposé depuis long-temps le nom
de quadripinnisy que M. Ruppel a adopté«ï :
La description quetFjorskal donne ( p. 23ï)de;Son blennius
gattorugîrw/sk rapporte-sf exactement à l’espèce actuelle,
que lVn n;e p É b .r^ ^ ë Tdoht,ér qü’il ne Tait eue en vue,
niais le vrai ^«ftôriigmeM’èla^Méditerranée est tropconnu
par.la figure 'cje. Willughby pour que l’on puisse en, laisser
cè,tjeifausse dénomination à ce p<u||on de la mer Rouge,
c’èstpourquoi nous lapons changée en celle de quadripinnis.
' Selon Forskklce poisson, nommé par les Arabes koschar
eddjin ou scfiÿae^du djable, «e! dent dans des trous de la
vase# d’où^l sort le matin pour «é tenir à l’entrée au soleil.
Dans ces mêmes cavitëÿ habite un ver, nommé abu kobkab»
qui nettoie la cellule avec sa tête pendant que le salarias
‘ sè tient en delîôrs’sâns rien faire.
Il est tÈèk-fâch'eiix que^cê, ver n’ait pas. été déerit afec
quelque détail; c’était peut-être un siponcle.