alors il existait, dans la collection du Jardin des plantes,
un second individu de son opisthognathe de- Sonnerai,
conservé dans l’eau-de-vie, et sur lequel on compte facilement
les cinq rayons mous > articulés e% M'anchus des
ventrales. M. Rupp,el a commis une autre erreur en portant
le nombre des rayons à quatre1. Je dois me bâter de me
rectifier ici moi-même; car j’avâis Cru à l’exactitude du
nombre des rayons de ces ventrales; exprimé dans la seconde
édition du Règne animal, ét éest ce qui m’a fait
dire plus haut (p. i 4 5 ) que les opisthognathes « ont déjà
trois ràyôns aux ventrales.” Je les ai éômptés^àvêc^éUltl
dans les deux espèces, et, je le répète, leur nombre est
de cinq ayant des articulations, plus l’épine.
Le nom d’opisthognathe convient bien à l’espèce de la!
mer des Indes ; le maxillaire se' prolongé au - delà deSos
en ceinture de l’avant-bras; mais dans l’espece américaine,
quoique longs; ces maxillaires n’atteîgnent pas aïi-dèlà dé
ee que Fbn observe dans la plupart des poissons ils W
dépassent pas le jbord du préôpercule. Lès dents sdnt %fixL
cardes fînés, sur une bande étroite à chaque mâchpiie,;
leur dorsale continue est étendue depuis la tête jusqu un
peu avant la caudale, sans sunir au dos dé la queue par
aucune membrane; l’anale al’éxtrémité des premiers rayons
libre et dépassant la membrane, comme cela est d’ordinaire
dans le plus grand nombre dés blennoïdes. Lès pectorales
et la caudale sont petites; la ligne latérale est bien marquée;
les écaillés.sont petites; la membrane branéhiostège a six
rayons; notis lés avons ainsi comptés Sur Fespècé1 Rè ï’iiide
ét sur celle d’Amérique; nous sommes donq âutôrisés à
1 . Ruppel, Atl. zool. Poiss. , p. n 4 et n 5 .
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admettre que M. Ruppéh s’est trompé en n’en portant le
nombre qu’à'*trëis:. *^n Vo^què* tous ees détails d’organisation
extérieure, rapprochent sensiblement tes poissons de$
blérinies, auxquels^ïls ' ressemblent encore par leur tête
grosse, leur museau obtus pt lj^ç, tenjacu^s f l e u r s nariqes.
Cependant 11% diffèrent des jiutrès rblennoïdes par la pré-
sen oe 1d’une vessie natatoire. |
ttp L ’Q E ISm g q ifeA T r tE . OE^SoHMER AT» hdi
( Opîsïhogndthus p o n n è rc ifii^ Çuv. j 'Ù plstKognathus^oçellatus,
Ehrerib.; Opisthognàfihus riigro - margitkdtti$, Ruppel.W
M. GuVîer àvait d’abord faiéèonnaitre Ce pbiSsoü d’àprès
un indivîdu-dess^ché en hërbier et en mauvais état, qui
avait été rapporte Se ïondichery par formera t. Depuis
lors' MT Léschenault nous a mis à même fd’en donner une
dg|crmJ;ion complète ;^au.mpyen d’un individu conservé
dans ^e§p rit de,yin, et qui a mémo gardé.ses. couleurs.
Dans l’intervaîle, M. Ruppèl, ayant de- son côté retrouvé
l'Illljfe dans la mer JRouge„la bipn décri#fetriefi; a dorfnét
une | g g | figuré;“ mais, lui trouvant dès catactfere^ dont
M.'CuviernVfôhs “parlé, il Ta jugée nouvelle1 et lui a donné
lé ùom a opisth. mgro - marginatus* ‘
MV Ehrenberg l’a aussi déposée au Cabinet Rp Berlin,
moissons le nom d’opisth. ocettatus, qui exprime sa marque
djgtin clive la plus apparente.
l a têt» de ce poisson, grqs§e ét large, sôû musfeauHrès-Côürt, ses
yeux'très-grands.-sa gueule bien fendu», et surtout son rrjaxîflaire,
prolongé outre mesure, le fént réconhaît^è au premier coup d’qeil.
Sa hauteur âüx pectorales est' du: sixième de sa longueur totale,
et son épaisseur ati même endroit, dé moitié de sa haütéùr ; mais
il devient plus mince en arrière, l a longueur de sa tête, prise depuis