^Nous avons tout •. neoi*© cette: espèee /vivipare
d’après l’examen anatomique des femelles que nous avons
dis'séqdées. Le mâle â-un appendice en arriéré de l’anus j
mais la petitesse de cesf individus ne nous a pas permis de
nous’ assurer s’il existe une
celle des grands clin us etrangers, sur lesquels nousd’atfbns
observée avec détails. Nous ne croyons pas cependant que
M. Bisso ait eu connaissance de la viviparité de ces poissons.
Il se contente, de remarquer que la femelle est pleine d’céùfs
au printemps, et, dans un autre article;, qu’elle est remplie
d’oeufs deux fois l’année. -
Le tube intestinah de ce clinus est très-coi^t'ét très-ëd’OÎt; il
: commence;par un oesophage droit, qui se renfle'du côté ou dos;
ét au tiers de la longueur de la cavité abdominale esvun très-petjt
estomac globuleux. Le duodénum est plus étroit ique d^besophage ;
il se porte en arrière jusqu’aux]-cinq, sixièmes , de r.abdomen., .jSe
contourne poùrt passer dans l’hypocondre droit, se renfle un p_èu,
- et une Valvulé marque alors le commencement du rectum., qui ^est
, très^court. ’ v miJauhiftl telj atéUt ;i4;i • à f •.
Le foie est tellement gros èt long, par rapport à. la, pétites&e .du
g pôissonP, qu’oû n’aperçoit aucun autre viseère a l’ouverture de l'abdomen;
il est formé d’un seul lobe épais, concave en dessus-,con-
vexe en dessous èt terminé en pointe sous lé rectum. La rate est
très-petite- et cachée dans la boucle que fait l’intestin' grêle. Les
laitances durmâle qu& j’ai ‘ôbser.vé forment deux pétits filets blanchâtres,
donnant un petit canal: déféréntj qui; Rouvre derrière l’anus
par un trou] aussi petit que celui qu’on pourrait faire avec la pointe
: de Ta plus fine aiguille, à l’extrémité du très-petit pénis.
. Les femèüés ont les ovainés assez développés : ils occupent., quand'
■ îlii sont pleins,.une grande portion de là cavité abdominale. Les
oeufs’ sont de grosseur .trësLihégale, les uns ayant un'diamètre double
et même triple des autres.'Je h’ai pù voir sur aucun le foetus déjà
formé. Les feins sont réunis'en un seul , qui descend sous,la colonne
vertébrale dans toute; l'étendue de l’abdomen, et verse l’urine dans
une vessie à.parois blanche^,qrèsffacile à voir. Elle est très-étroite,
mais si longue qu’elle tient presque toute la longueur du ventre.
Il n’y a pas de vessie „aérienne, mais on pourrait aisément s y
tromper pat l’aspect brillant dé la vessie urinaire.
: Notis en avons reçu d’un grand nombre d’endroits de
la Méditerranée ,de Toulon^ de Nice ,dë:Naples, de Messine ,
etc.,par MM. Delalande ,Banon, Laurillard, Bisso, Savigny,
Bibron. Il paraît qu’on l’y trouve partout. Non-seulement
crest sans aucun doute le Mennius variabilis de Bafinesque
(C am tt,p. 20), quoique la figure qu’il eu donne (pl. 4»
fig. 4) «dit b ié i mauvaise ; ‘mâts fe' crois que le blennius
sperdottus et le blenniusfas.ciatus du même auteur, p. 2 1,
n’en „sont que des variétés;. on Jes nomme également en
Sie$.espirda ou sperdotto,ielon M.Bafinesque, et suivant
JgL bauseddo. Il nqqs apprend qu’on les; prend
communément dans.toutes les^ajsqqs., avec le râteau, sur
les fonds bas et couverts d’algues, marines,
M. Bisso indique aussi le même séjour parmi les plantes
marines., et les cfônne SOUS le nom générique de bavecca
des pêcheurs de Nice. Dans sajsecondé jédition il a fait avec
raison de, son blennius argeniatus ün clinus, mais nous
croyons qu’il a multiplié à tort les espèces en prenant pour
caractères spécifiques de simples variétés de couleur. Ainsi
son clinus testudinarius est unje de nos variétés brunes,
ef! son clinus virescens en est une verdâtre.
Nous ferons remarquer que sons le clinus testudinarius
M. Biséo à . cite Rondelet’ (17 2), c’est-à - dire Yalauda non
Çristata de cqt, auteur, et nous avons établi que c’est la
femelle de notre blennius pavo. Ces trois espèces nominales
de M. Bisso appartiennent dans son système à une
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