Noùsavons fait déjàjfèiïiarqu©r ^ ?il rie faut pas mettre
du nombre des mug^#j^ riiér^ue| ilf même en gëriëral
dàrisda famille des mugiloïdes, le de
M. Bosc, queMï de Lacépèdë a nommé.mugilomore Anne-
Caroline.1 i. *
Ce n’est autre";çlroke que ïelôps de la cote des Etats-
Unis. Sà^dprékle unique, les trente-quatre'rayoris'bran-
bhiaux, les ' appendices5 qu’il a à toutes,, les nageoires, les
npmbtés de payons de chacune d’elles le fonUebunaître
suffisamment, seidèment il doit ÿ n^oir unè faüte dans
l’ériumérâtion de ceux de la caudale, qui rie '»sont^pPrtës
qu’à dix.
. , : .A. > b. 34^ 15 j 0.10,5; ?. jtâÉgg 15,.
• Quand M. de Lacépède -'dity pi 3§f^, que sa mâchoire
inférieure iëstf riateriée en d ed an sc ’ëst une . chose qu’il a
seriJemënt coriclâe,‘du nom de muge?, donné à.cè.ppi^on
par M.Bôsc, et ‘d’aiUérirs il ya^, aussi quélqupvcl?ios,e. A p prochant
dans l’elops; rit quand il ajpuie qu§ chaque trayon
*deja dprsaii■ un appendice, il se fonde; seulemeriarsur
une équivoque. M. Base savait: dit* : mugil appendiculatws,
pinna dorsali uniccZi vigintUradipta^ omnibus upperidi-
culatis; mais il entendait - omnibus pinnis, et riori pas
oŸnnzêuç
Ces méprisés, rié6sl du désir de multiplier les espèfees
et de la facilité à en établir sur des indications incpmplètes,
sont innombrables en histoire naturelle, et.sqnt un^Ades
causes les plus inüuerites de la Confusion qù.sont tombées
q u ç lq u ^ /rp a ^ q |^%<^Jtj^;;§çienç^i? '%
Le redre,ssement.,qùe nous proposons ici est d’autant
1. Lacép., t.>V, p. 3g8.
plusiîeertain;, , que.NM. Bo§Ç. lui-même a bien voulu nous
communiquer la figure qu’il avait confiée à M. de Lacépède
avfeçl sà descripbi onii ü j
On voit encore dansoe geum'un antre exemple de cette
malheureuse facilité : je veux parler» du mugilçhilmsîs de
Mplina. Ypiciles paroles d-e-cet auteur:
« Cette rivière (le Rio claro) fournit en abondance
des muges, appelé^/atAem/oe on liza, npn moins délicats
que les truites et qui ne diffèrent, du, céphale d’Europe
que* . parce qu’ils, n’obt j qü’une-iséulé^nageQire dorsale.1 ”
§.ur.une phrase aussi vague j ût.^|e ,1a part d’un écrivain
si, peu instruit, on est allé jusqu ^fabriquer une.liste des
nombres de rayons, ou plutôt à l’emprunter aux muges
ordinaires* m
v B. 7; L
M. ..(fe .Lacépède,, érigeant ce poisson en genre sous le
nom,de mugilaïde^i lui suppose} comble au mugilomore,
une mâeho^re dnférieure careuée en; dedans.^ e-U.cela sur
umCondemerit encore phis fiubléÿ» sa voir, que Molina avait
cru devoir, l’appeler mugil.
Il nous semble que l’histoire naturelle ne peut que
gagner à négliger, de pareils documens.
Il n’en est pas tout-à-fait de même pour les {especes
dont on a de bonnes figures ou des descriptions suffisantes ,
et qui n’ont été'mal classées que par l’inhabileté desmomen-
clateurs,iii
Tel est (toujours parmi les prétendus muges d’Amérique)
i. Molina, Essai sur l’hist. nat. dur-Chili-;' r.ro édit., p. 224 J a.* édit. ital.
p; ig5: Le tradacteiir fiançais, p. ao3, a nn peüaltëréVepassage. Wrf 2. Lacép.
t. V, p. 3g3.
H. lO