très-possible que ces individus, vus en i8 i 3 , et’ incomplètement
décrits, ne différassent point par l’espèce.
On les trouva bons7 à manger.
Le Z oarcè? de G ronovius*
; (Z o a rces G ron o vîi, nobis ; Blennius arrîericanus, Bl. Schn.)
O’est encore dans le genre zoârcès et près du Bl. vivi-
parus qu’il faut placer le poisson décrit par Gronovius1,
et qui est devenu le blennius americanus du Système
posthume de Schneider.
J Sa forme est celle du zharcès vivipare. Les dents sont fines et
aiguës, et disposées sur un seul rang sur la mâchoire supérieure,
'et dans le fond dés branches de l’inférieure; mais sur l^devant
- de celle-qj elles sont en rang doubles
La fente des ouies est large ; les écailles sont petites ; on ne voit
pas de fiépressiqn à la dorsale. Les nombres indiqués par Qronovius,
sonwies. suivans:
IL plus- de 80-$ ■ A- plus de, 60$ P. & S É
La caudale est poiqtue ; les .p e p tp r a l^ s ^ très- grandes j les vep->
traies sont rondes, ,
Ce poisson, de' couleur brune, est long de six pouces^
haut de six lignes. Il était originaire d’Amérique, mais
Gronovius n’indique pas de quelle partie il avait été envoyé.
Quant au blennius polaris de Sabine} jgf de Rosa* 3,- et
qui réparait dans M. Richardson 4^omme un zoarcès* avêc
la môme épithète zoarces pol'aris, il nous est impossible
1 . Gron., Zooph., n,° »6S.. —^ 2., %p\s.JSuppL to P a rry ? first vqy,.,p- xsgxxii. —
3. Ross, Append. t<r P a rry’s polar v a y ., p. 2 0 0 ,' et Append, to the narrat. o f a
second voy. i835^ p. lij j n.° 8 , — 4. Fauna loreali Americ. , part. I ll , p. §4,
n.° 45. :'
de rien fixer de précis sur ce poisson» Les nageoires impaires,
réunies à la caudale, peuvent le faire regarder comme
voisin des zoarcès; mais fauteur ne parle pas du caractère
si important de 1’abaissement de la dbrsale un peu avant
sa réunion à la eaudale, et ne dit rien sur l’état du palais
de son poisson. Il nindique pas les nombres' dé rayons :
d’ailleurs M. Richardson n’a cité cè poisson, dans Sa Fauna
borealis, que d’après les auteurs qui en avaient parlé avant
luij il n e paraît pas l’avoir examiné, et l’animal> retiré*de
l’estomac d ’un gade, n’était peut-être pas assez bien conservé
pour que l’on puisse établir une espèce d’après de
tels documens.