mais dans'le fond de la Bouche, au lieu d’être à sa pointa Les
âpretés palatines sont fines , sur deux bandes étroites.
"Les couleurs observées sur les individus frais rapportés;par
M. Rang, prouvent qu’elles diffèrent peu de celles de notre muge
doré.
Il est long de dix à onze pouces.
Nous avons retrouvé deux beaux individus de ce muge
à anale en faux parmi les nombreuses espèces dont M. Jube-
lin, gouverneur du Sénégal, vient d’enriéhir le Cabinet du
Roi. Les nègres donnent à ce muge le nom de sübier.
L ’un de ees individus a quatorze pouces de long: Nous, avons pu
examiner quelque parties de ses viscères : l’estomac est, court .et
gros j on compte dix-sept appendices coécâles autour* du pylore
' le péritoine est d’un noir très-foncé.
Le Muge a tête court^
(Mugil breviceps, h©i>.)
Le troisième, qui *a «té rapporté de G orée par Adan-
son, “tient aussi d’assez près au muge doré, '
‘ ayànt les mêmes dents, le même maxillaire et, autant qu’on péut
en juger , les couleurs semblables ; mais sa tête est plus’ doürfè à
proportion, et comprise près de six fois dans la longueuife%n
opercùle fait-moitié de la longueur de la tète; sa lè tré supérieure
est plus mince ; son sous-orbitaire est un peu plus étroit, a le
bord inférieur plus arrondi et manque presque entièrement de
carène; sa caudale est moins profondément échânerée.
" D. 4—1/8; A', 3/9 J C. 14} î» ,15} V. 1/g. : f
Les côtes du Cap nourrissent aussi des muges dont un
appartient aussi au groupe du cépbale, et s’en distingue
meme très-peu au premier examen; 1 autre est voisin de
notre muge sauteur. ,
Le Mugë d e CpjfSTiNCE.
(Mttgu Çançt&nticè, nob.}
Nous ne croyons pas que’ ce muge a;écailles prolongées
dams l’aisselle de la pectorale et à. la base des ventrales, et
dont la tête large a dés;,yeux recouverts par une épaisse
mucosité, soit de la même* espèce que le cépbale de la
Méditerranée, r
' ' E h effet, quoïqùè Bien voisine; éette- espèce nous parait différer
A M r Ün-Corps plüs coUrt êt ^ü à haut, par oWtêtephis'*C©UrteS>et
par «un museau jnOins1 àrrôndi. La hauteur dti- Corps ne-fiiit que le
quart de la distancé' dtt boUt dü>museaha la fourche de la caudale.
La longueur de.la tàte:est;pi-ès de six ibis dans .la longueur-totale;
les yeux sent moins rgcoqxettg que ceux de notre exhale. On
compte quarante écaiÜfes entre fouie et la caudale. jGejles qui sont
sur îfe’bojut du mi^é|Pt( p^uaissent plus petites que dans notre rftugil
cephalus,% t il y a trois/ou quatre1 grands pefres le long du sous-
orbitaire, que jen ’obserye pas sur nos cépbales. ?
, . d . A- ?/9, etc. ^
„ L§ coujlçur est,jaune doré ôu argenté, sur un fjbndgjrâs.jdqaih^
. ^ e s & S ^ d c i ligne l^ w je )^ n j j i -YQ^pas de nées; longitpdi-
* miles bien maVque.es. Les nombres sont ceux duééphale,
..Nous en. possédons, deux beaux individus de près d«
dix-sep t pouces,qui ont gté^pportéspar Qu-oy et
Gairnard> Iis viennent des eaux douces près -dei Constance,
Leur chair délicate est très^recbercbée par les babitaqs de
la colonie; .