être pas d’articulation. L’fmùs est-au second cinquième de la longueur
durèorps. Je n’y vois point de tubercules. Les pefctorales ont
plus-du quart de la longueur totale, et les ventrales plus du cinquième
: celles-ci sont grêles et Se terminent'en deux filets. ; f f
3. 6 ; W$ K 14 j V. 2.
Les écailles sont rondes et finement striées en rayons, de manière
qu’à la loupe elles ressemblent presque aux« coquilles nommées
pèlerines (Pecten, L.). Il y en a près de soixante sûr une ligne longitudinale,
et quinze ou seize sur une ligne verticale.
" Tout ce poisson est gris cendré, fortement marbré et veriniculé
de noir. L’opercule' a une tache noire, et lagqrge'deux o’u -trois
lignes obliques noirâtres. Les marbrures du dos se portentsur la
dorsale et y forment cinq larges'bandes noires, ét,d’autres fois un
plus grand nombre de lignes obliquesj il y. a. de plus des points
noirs qui forment trois-ligues sur ïa partie molle. La caudalg a aussi
des lignes de points noirs, mais irrégulières} sur l’anale sont neuf
ou dix lignes nolresTobliques; les pectorales sont grises et les ventrales
blanchâtres.
Nos. individus sont longs de trois.pouces. “
L e C l i n î i s d e l ’H e r m i n i e k .
(Clinus HerminieH, nob.j BI. Herminier ,Le$xxe\xr.)
Nous croyons aussi devoir rapporté# au cliutis le poiâson
que M. Lesneur a décrit sous lé nom de Blennie Hermitner.1
L’espèce, même ne serait pas très-différente de celle dès
côtes du Brésil.
Le corps est mince et comprimé;,La tète porte' des cils sur les
"narines,.sur les yeux, sur la nuque. Les lèvres., épaisses, cachent
des dents Coniques, placées devant une bandê de dents-plus*fines.
U y en a- aussi $ur le palais et même sur la base.de la langue. Nous
1 . Journ. aead. sc. Philadelpli., yol. IV, pi 36xi
CE A P. IV. CLINÜS. m
avons lieu de croire que M. Lesueur parle ici des âpretés des
arceaux antérieurs de^branchiès. Il n’a vu que cinq rayons aux
ouïes : mais nous soyons par expérience que le premier est très-
difficile à apercevoir. Et d’ailleurs les -nombres tels qu’il les a
comptés, sont:
I). 16/21';. A. 2b? C. i l ; P. 16; V. 3.
Le corps est couvert d’écàilles assez fortes. La ligne latérale,
courbée èur la péctorale, dévient droite au-delà jusqu’à la queue.
La couleur est un brun rougeâtre j‘semé de Saches nombreuses.
Une tache npire alongéé existe- sur la^portion ’antérieure .de la
dorsale.
Yoici ce que nous pouvons extraire de la description
de M. Lesueur dans ce qu’elle offre de: spécifique. Le
poisson a été pris parmi les roches madréporiques de
Saint - Banthélem’y ,. au mois de Juin i[8ï6.
Dans le même mémoire, p. 3 6 3 , M. Lesueur a indiqué
sous lé nom de blennius Hentz un poisson dont la description
des dents nous ferait croire" qu’il a parle d’un,
blennie; mais il nous a été trop difficile de le caractériser
et nous n’en parlons- iqî que pour en rappeler l’espèce aux
recherches des naturalistes, p
Yoici comme il indique les nombres:
* B.Jljl/14; A. 16; e. 18; P. 16; V. 3.
Toutefois il est eyident qu’on ne peut le rapprocher du
blennie bosqùien de Lacépède ou de nos chasmodes. Celui
là vient de Charleston.
Le C l in u s v a r io l é . ~
(C linus 'variolosus, nob.)
Si nous passons maintenant, sur les côtes occidentales
de l’Amérique du Sud, nous y trouverons encore plus
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