naturelle ou appcottent^ esttsIioauGOup plus reconnaissais
que. celle fie Rondelet. Si l’deil était plus’.grand;; et que le,
nombre desépines de la dorsale y fut marqué exactement,
ellè laisserait très^piu de chosesü ’désirer* u
Gesner a. reproduit, .selon saicoutumel’article de Rom*
delet sans;y; rien -changer p e t c e qui est fort étonnant et
ce qéi pfiesveacpmbien ce?pdissonï-doit: être 'rareî,To’eSt
qu’il n èn ést plus dfait. mention que dans lTchfhyedogie- de
WiéeA M* ÆliiÉui f a décrit dansula première- édition de cet
ouvrage publié en 18 ko; il donne une notice?malheureusement
trop courte pour faire connaître un poisson si curieux,
et sa figure est encore moins bonne que sa descdpiioïx
Il en a fait un genre sous le nom tetragonurus> expression
qui rappelle en effet un desumraetèrâ les plus saillans
de oe poisson. Dans la sêcondetédition liufadgable iehthyo-»
logiste de Nice; établit une famille pour çè genre unique
sous Le-nom dé itéta-agonurides.' G est le seul changement
qu’il ait apporté’k ià première édition, et il faut dire qu’il
est de peu d’importance. Il eut étéplus conforme1 aul prin-
eipesde la méthode naturelle, de laisser ce genre avec les
muges, que de réunir sous le nom d e mugitoïdeç daàs une
rqême famille, les muges, les.apogons et les pomatomès.
La science doit cependant beaucoup à M. Risso ; car il
a fait connaître le séjour et quelques-unes des habitudes
de ce courpata.
Le Mpséum doit à Pérou le pi§mier individu qu’il ait
possédé;%e poisson, &nser^ê ^dans l’eau*de-?ie; e tt long
de treize pouces, -etdepuis M. ¥iviani en a envoyé un de
Gênes, et MM. Risse et Laurillard en put prochré deux
autres, pris sur les cotes de Nice, et M. Banon la pris à
Toulon.
Une autre preuve que Ge poisson est rare dans la Méditerranée
,’ dèst 'que je n è d e trouve mentionné ni dans les
ouvrages de M. Rafinesque, ni figuré^ dans là Faillie d’Italie
du prince de ^Mùsignanô,. e t qu’il ne faisait pas partie des
ppllections de M- $^ivigpy, ,<^
■Le,.. par le des^jn T116 M. Cuvier, a fait de l’individu
rappor.té par P éron, que M. RÂSSÔ; avait eu d’abord l’id é e 'd e
gommer ce ipôiss on mutNOS A&DROw>in d i.
Lepétragonure a le corps alongé, arrondi sur le dos, légèrement
i comprimé sur ,lesco»6ésy .épais et cylindrique préside la queue, en
arrière de la.seconde dorsale. La hauteuraux pectorales est sept
fois dans la longueur totale, et l’épaisseur, prise à cet endroit^ çst
moitié de la hauteur ; à la' naissance du tronçon de la queue, au-delà
dé 1» d®?rsale^et d^sÿ^âle^ l’épaisseüF égale la I^utfeur et seHrouve
contenue quinze fois-et demie dans la longueu«ibtale« ;
La tête est cinq• fois• et un tiers dans cette même longueur; le
5 ? unuseau est comprimé, mais arrqndi et obtus, à cause de son épaisseur
dans les autres -dimensions. Quand la bouche est fermée, la
mâchoire inférieure est un- peu plus courte que h supérieure.! L’oeil
est de grandeur moyenne, parfaitement rond-; le cercle de l’orbite est
aur-dessotlri de la ligné du profil et loin dè l’entamer ; son diamètre
est du cinquième de la longueur de la tête; il n’est pas éloigné
de l’autre d’une fois et demie la longueur de ce diamètre. Le demi-
cercle postérieur est bordé de pores enfoncés, dont les arêtes de
séparation, de nature cornée, forment une fraise .ciselée sur le demi-
pourtour de cet organe. La portion antérieure du cercle est bordée
d’une peau étroite et couverte de très-fines granulation^ en avant
de laquelle on aperçoit aussi quelques pores, mais moins apparens
et moins bordés que ceux que nous venons de signaleinSntre l’oeil,
le bout du museau et le bord de la mâchoire supérieure, est un
large espace triangulaire, au bas duquel est un sous-orbitaire caché
sous une peau épaisse et couverte de granulations âpres, qui,«vues
à la loupe, sont disposées eu petites rivulations anastomosées entre