M. Guétin nous en a apporté quelques individus de
Toulon^ M. Bibron en a pris un en Sicile, et M. Laurillard
® peipLt Tin, d’a re s le fraisTà Nice. C’est sur èes ctocu-
mens que nous avons rédigé la description suivante.
La forme de sa tête ressemble beaucoup à celle du clinus argenté,
. r 9 ^ “à-dire, que son profil, quoique arqué, ne descend pas verticalement,
et que son museau, quoique court, saillit néanmoins en
avant-
Sa hauteur afix pebtôral^ est six fois dans sa longueur ;^fi||i>aîs>
seué, au même endroit, fait les deux tiers de sa hauteur: La longueur
de sa tête est quatre fois et demie dans celle du corps, et elle est
d’un tiers moins haute que longue. L ’oeil est près de la ligne du
profil, d’un peu plus du quart de la longueur de la,tête en diamètre.
Sa distance au bout du museau ég^te son diamètre, et les deux yeux
ne sont séparés l’un de l’autre que d’un demi-diamètre. In bouché,
fendue jusque sous le tiers antérieur de l’oeil, est assez protractile;
son maxillaire est fort étroit. I l y a à /jhaque, mâchoire une -rangée
extérieure d’une soixantaine dé dents' coniques, pointues, dont les
antérieures ,• surtout & la mâchoire supérieure, sont plus grandes ; et
derrière celles-là une hande assez large en avant, de très-fin velour-s;
. en avant dp vomer en e§t unie petite bandetran^yerse,; aussi en fin
velours ras. L’opercule et le préopercule sontarrondis. La. xtiembrane
branchiostège ne s’unit à celle de l’autre côté que souS l’isthme, en
sorte que l’orne a la même ouverture que dans les blennies propres,
ét il ÿ a aussi le même nbmbre de rayons.
Les pectorales ont le quart de la longueur du poisson, et quatorze
rayons,': le huitième est le plus long; oelui-là et ceux qui le suivent
sont plus gros et simples, quoique Articulés; les sept supérieurs sont
branchus. Les ventrales ont quelque chose de moins que les pectorales;
elles finissent en filets; On n’y voit bien que deux rayons.
La première dorsale commence à la nuque sur l’aplomb de la
naissance des ventrales et par conséquent plus en avant que les
pectorales ; elle n’a que trois rayons, dont le second, qui est lepLus
long, n’a que le tiers de la hauteur du corps. La seconde naît audessus'de
f^Me^ÉÉÉP^'|>ècww^e8'-’e * € i^ 'u n peu après le milieu,
du poisson; êMêàfdix-sèpt rayons, dont lepremier s’alonge en un
filet plus élevé què le corps ; Je-'second et le troisième, aüssben
partie en filets libres * diminuéri^t ieffisuifpips ont à peu près moitié
de; la hauteur duSeb'rps rie dernier !est fort court. La troisième d o r a il
suicinîmédiatemriat aprfis1 e ^ s ^ v e d’abord un ^eu plus què la
\ seconde , rtfats#a en ^|teiSsfint en arrière; *ëbrr douriènlfe ' râyojL qui
est le dernier,^jest Jtfrt'flurt. Elle laisse'encore entre la
* caudale un eSpaëe*fé^hàUrhûMèpie dejla loffipàeur totale: G essft aussi
à peu près Ia'lbnguëfh' ’délia’caudale, qui a oOzé rabais. 1 /aîajale
éohînierice sôitS le tiers antérieur d ê la seconde d^psalêfl finit vfS^a-
^Visfle d'erniér rayop'-defô t%ûisièniêyelle a vingt-quatre rayons, et
sâ hauteur* est %‘‘pëu pïèfe'du ti&S de çellejflu corpsi :
R 65,p.
, ïl y /l'cnvïron d e n u f l jS î^ ^ u ^ à ht CaUdal^e^
^ètdotfzfrou'quinzeju 'E l l e s ^ ^ ë n t ^ s ^
ment; ^èéptê'al^ligb^là'térâle ; eïj,ës SOti^l|n y e rMê în ènf;^^e^’
vfinfehiekr ciliées *a'lebr bord eiterâsê',^ enuèros^^àriohp’ailïeùrSj^ét
marquées de*douze ou qdinze strias légères fd ans Ifeur partie bâchée;
| î'êPilS'Iti ïà ligné l^ ttié^ li'âu e^ ü b u lu fé ^chancrë'e ài'éhaque hbut
et ;èesàfeoup mbinskclê stries.fGftt*]àigri,e>est dfo^ev^u tiem à .pgp
près de là: hauteur ^efie s ë manque peu» vxf % i ’arrière,,, £
j Ce ; petif^p^son^èât agréablépent, tppt.le
câté de'la tète, la gprgg^ûsqu a khase de ïl&pectoraie^pn t d’un
xmn profond. Le corps compter du' cràne^èt de la temp^, est fauve
et a huit bandes verii^le^ifegeùses, bru|^', rapp|oçhée| |&r paires,
et'tè^ marbrures â^mnfe feuris.’ LèVülllG^IWaht d’u n ^ l oraùgé,
..excepté*les ventrales,tqui sont noires danseur, preim|re moitié,
et là première dbrsalè pqui a souvent dû r ^ i j^ e ; dï’après le dessin
de rSÎ. Laurillard, é l i | ^ qfielqutiBs:«ssi b r ^ d t a t e é d ë s taJaes
Virtes, et il y a sur la Seconde dorsale une large bandft longjjé|8inftle
verdâtre; là' troisième aurbit 'troisTlignes vertes 0^ bleues, sur la
- naoitie ikerieure. Ulylen a au ^ r ir tm sü r la moitié antérieure de
la caudale, et l’anale a trois ir&ngéés de points bleus sur sa base- ét