CHAP. II. OESTRES. ^ 9
gueur des derniers, qui dépassent un peu ceux du milieu, ce qui
donne à la nageoire la forme d’une faux. La première épine est
si petite, qu’il faut y regarder de très-près pour la trouver.
Il n’y a que quelques écailles sur la base de la membrane
entre les rayons mous, soit de la deuxième, dorsale, soit de l’anale.
La clpdâle, fourehue, a des: lobes larges,: arrondis. et couverts
t'écailles à leur base. Les ventrales sont longues et larges, à cause
du développement de l’éventail de chaque rayon» L’epine est grele
et presque cachée le long du premier raÿony tant elle y est fortement
réunie. Une mâcnbrane unit au corps le- cinquième rayon
hranchu. Il y a dans l’aisselle de ce^ ventrales une écaille qo^rte,
forte et triangulaire, sans êpre très-pointue. Une palette^écailleuse
et triangulaire, existe entre la base des‘ deux hageoires qui |ôftt
attachées sous le premier tiers du tronc.
B. 6; D. 4 — 1/8; A. 3/9; U. « ; P» ^ V. 1/5.
Les écailles sont^grandes', solides • leur bord est finement cilfé,
et toute la partie visible est couverte granulations très- fines
et très-réffltdièrement disppsées en, quincpncf. La portiQn j'ecou?
verte est quadrilatèrei le Lord radical est lisse, l’éventail a onze
rayons, et les parties latérales n’ont que de très-fines stries longitudinales
et parallèles. Ôn en compte environ^ quarante, rangées
entre!’oUié et la caudale, et environ dix à dotfze dans la hauteur :
celles qui recOuvrent fa tête sont plus âpres : les lèvres et la m®i
ehoire sont les. seules parties qui en soient dépourvues. |
On voit sur,les écaüjes des stries longitudinales, qui n’&ffî’èn»
pasdé régularité d ^ s :. leur disposition. J f n’ai J>u apercevoir de
ligue latérale, t a qèuleurparaît avoir été verdâtre sur le dos ,.;ayec
quelques 'vestiges de raies brunes longitudinales, fort effacées. Le
ventre est Argenté, sans qu’il reste aucune trace de lignes ou* de
A»aohft.<t. Les nageoires spnj; verdâtres.
Son anatomie noüs a fournileS'observâtions suivantes :
Oe poisson n’a pas à l’estomac de branche montante pyriforme,
à parois aussi épaisses que celles de nos muges proprement dits.