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se rencontre assez haut dans les ’ eaux ^douces, si même
il les quitte poussé rendre à la mer.* Nous en avons aussi
de la Guadèloùpé et de la Yera-Crux.
D E Ç ^ ^ ÿ S . I ,
Les côtés de l’ïsle-de-Frarice et de Bourbon produisent
des espèces qu’au J>re#iier ..coup t^oeil chacun, serait .tenté
de'prendre pour des muges; mais qui en diffèrent, encore
bien plus que les dajaos^ét qui portent des caractères assez
marqués pour devoir être distinguées comme un g en ^d e
la grande famille des mugiloïdes/La tête èst pliis Comprimée,
les opercules plus plats, moins bombes ; lersdus-orbr>-
tairè ne recouvre plus tout le maxillaire, qui ne se fêcôùrbe
pas pour se montrer au-desSouâ de’la mâchoire inférieure,
\ 0 btîéYés d e fe qui bordent Tes mâchoires, il yyéta afen
avant du vomer et” aux os' pharyngiens, mais‘ pojnifaux
palatins. La lèvre supérieure est très 7épaissi ; l’inférieure
est très-grôjsse'r,repliée,' et de plus calleuse»et tranchante,
À riütérieiéc^cÇs Nèstis diffèrent encorè plus desymug^st
qu’à l’extérieur, par leur estomac membraneux et'ïïüîlê-
mèht”èîiàfnu, ' „
S ; Nous en connaissons deux espèces, assez semblables pgr
lenrs^fdfetes à des cyprins,
■ h è '.r ^ ë r 'ïS ' -GŸSRlÿfOÏDE.
' Le poisson a tôütirà-fait la forme d’un gardon {cvpririus
Jdusp sëjf detix dorsales et sa lèfre épaisse Tèp eToignent
cependant beaucoup.
CH A P . I I . t f E S T I X M
1 La hauteur rducofps est cinq fois* 'oü à peu près dans sà longueur^
son épaisseur-umpeu moins de deux fois dans sa hauteur.
La tête est petite,' comprise près de six fo,i's dânslâ longueur totale.
L ’oeil,' de grandeur médiooÜe, a ûni diamètre qui fait plus du sixième
de. la. longueur de la tête.'Le sôus-orbitài're- est petit, co.nvexe: en
avant,, tronqué et-dentelé en4arrière :-lë -bord-, inince-,-/-est quelquefois.
concave,, ,
'iîl Leâ? opercules ne sont pas bombés;' ils sont couverts/d’écailles;
•celles de l’opercule, du sdus-opércule5et de l’intefopercule lombent
plus facileiuent. L’aùgfe.de l’opercule se termine èù pointé âïousse
et aplatie. L’intervalle qui sépârèlès yeux et la pôrtion postérieure
d e là tête j est trëS-'cdn^feie. L’eSl'deïï£ouvertures dé la narinè SOnt
rapprochées‘ét àJpéü près ègalés.Xa bdhehe'ést petite,;peu fendue,
mâis' Idhgîtudin'âlfemenV; llfitêrmâiillàire est grêle et coùri;'la lèvre
qui le cache est épaisse et remonte préndïe place dans l’intervalle
quh séparé- lfel&d eux maxillaires. ÇetOt-ci sont alôrigés' et’” se rejoignent
presque sur le devant 'du museau entre les souf?-t>rbitâires
et en avant des os* du nez, qui sont- alors rejetés* en* arrière, et
qui ^deviennent petits et alongés; ce qui est le contraire :dê*def’que
nous aVons1 dbstervé dans les éspèces dü genre desJmûgês eï 'c? qui
rend'la pàrtie‘supérieure du museau de-çés nestis étroite, tàifdis que
celle des muges est toujours élargié.Xè maiâUairedépa'sse'del’autre
‘extrémité l é iÔus-orbitaire et n’a aucune torsihrf'ni courbure;
LeAérd de la lèvre inférieure est comme endurci ou dâlléux,
épais, taillé en biseau ; il n’y 1 point de tubercüle ’sur cetmlèvre,
ni d-èéhancrüre à la supériéure. Les deüx maxillaires' portent tme
bande étroite' de dents-!èn fines cardesrfhy’ en a aî&si sur le vomer;
mais les palatins sont lisses et Sans âucune p ph'arjbïgjfens
supérieur^' sont très,- petits, légèrement bombés et armés dé dents
en cardteS inférieur ou le êrièéal est aussi très-étroit, conime le
'supérieur. Ces os ne' rétrécissent pas;l ’cÊuvêrture dm pharynx', qui
ressemble à, celle deè autres poissons, La membrane brancbidsïège
à six î^yons, qù’il faut eiârûiB'ëi' ^ ë b autant dé' sôÿn qub ceux'des
muges, pouf lé s bien compter.4L a 1 dorsale antérieure est avancée
sur la première moitié du cürps telle à quatre épines assez fôrtes;