L IV R E X IV . GOBLOÏDES..
joue et vers4e commencement de la ligne latérale. La dorsale est
d’un brun noirâtre, semée de.taches blanches de différentes grandeurs
: il y en a une rangée régulière le long de la bas§. Un grand
ocelle noir, entouré de blanc, ya du cinquième au huitième rayon.
Les pectorales sont grises ; les ventrales, l’anàle et la caudale 'dàin
brun noirâtre. Un trait singulier de coloration, c’est que le maxillaire
et la membrane qui le joint à la tête, sont à la face interne d’un bl^nc
pur, avec une bande d’un noir profond^vers l’extrémité, laquelle
se montre un peu à l’extérieur le long du |)brd inférieur.
La figuré dé M. Ruppel1, faite; d’aptes un individu de
sept pouces,
représente la dorsale comme d’égale hauteurpartout; ellevcolorele
corps de gris-roussâtre, avec dès marbrures irrégulières brunes-, et
dçs points bçuns sur la jque et l’opercule. Les pectorales» y sont
jaunâtres; l’anale blanchâtre, tachetée de brun; la caudale a deux
bandes verticales brunes, et l’auteur ne compte que trois rayons a
la .membrane des ouïes. .
B. S ; D. 2 ^ A‘
Cette dernière différence nous parfit tenir à une erreur
d’observation, et les autrc^g» sont pas âssez importantes
p o u r établir, une différence d’espèce. ,
M. Ehrenberg, dont l’individu ;fe$t beaucoup plussetit
(trois pdueêSjl, lui donne pour nombres : ..
: Di 36j, A. 46*. G. 14 ÿ fa 10..
Du reste sa figure Ressemblera celle de M. Ruppel.
L ’opisthognathe a lë foiè^épâis. arrondi eh arrière,- et creusé en
dessus en une gouttière qtii porte li^sophâgè. La vésicule du-fiel èst
petite, étroite et albngéè. L’estomâcjfa peu-de èapâcite. Nous n avohs
pu rien voir de la suite dti canal inte|tinal.
La rate est pÉîte et arrondie.
Il y. a une petite vessie aérienne, du quart de la longueur de la
1. Ail. zool., Poiss.)pl. a8, fig. 4»
* “cavité abdominale,.cylindrique et arrondie à sesydeux extrémités.
Ses ligâtaens antérieurs sont assez forts, et entre eux on yoit passer,
la principale branche de la coronaire de l’estomac,dont l’apparence,
mais fausse, est ceÿe d'un prolongement capillaire de la vessie, qui
la. ferait communiquer aveq le crâne.
Le célèbre. vojrageiRr de Francfort n’en a vu que deux
individus, pris à Massuah, çudpnt on ne put lui dire le
nom arabg, ce qui|fait ^supposer -que l’espèce jn’est pas
commune sur cette côte. Elle ne doit pas hêtre non plus,
dansdes autres parag^ de la mer des Indés, puisqu’aueun
auteur ÿen avait parlé avant,nous/!ét que nous nen avôns
jamais reçu que deux individus. L’un, seid, a six pouces de
long, l’autre n’ën a que cinq, i
Z ’OpiSTno.GiyATnE d e . C u y i^ B ^ >
( Opisthôgpathus Giïvierii, noh.5} '
Je dédie cettesëlbhde espèce à M. Cuvier, parce que*
c’est lui qui a établi ce ge%ef, et Çii en* a martjlè^ïes,
véritables affinités.naturelles. Elle offre- dans l’ocelle dont
sa dorsale est marquée un rapport de coloration bien remarquable
avec Pppisthoguathe dès Indes, ,
La tête èât*grosse, et pkp longiïe.qué^le corps-“ n l^ é lç y ë ; 1 car
sa hauteur aux pectorales né fait que lefdeux tiers de la îohgueur
' de, la tête; la queue -est comprise trois fois e t deux tiers dans la
■ longueur totale. L’oeil est grand, situé en avant près du museau
êt fort rapproché de l’autreffson diamètre est Contenu trois fois
et demie d^âsfa dfetànce du^bout du museau à l’angle de 9 B p
Je ne vois aucun tentacule fu r l’oeil ni sur l’occiput] mais il en
' existe un très-petit suir là narine !; 2 ' ê f simple eÇfiferihe.
L’opércülé et le prébpercuie sont Cachés dans la pean molle et
flasqüé qui recouvre la tête; on voit quelque peu le bord montant