twçe inférieure de la narine a un petit filet. Ses dents ordinaires sont
au nombre de vingt-quatre ou vingt-six, suivies de fortes canines.
D. 14 ou 1^/14 ou 1 5 ; A. .18, etc;
Il paraît comme saupoudré d’une poussière blanchâtre.
Sa taille n est que de deux pouççs.
Le B l e n n ie a u x p e t it e s co r n e s .
(/Uennius parvicom isj noh.)
Sa forme ressemble beaucoup à celle du Bl. paîmicorrds;
mais
son tentacule du sourcil «e réduit à un petit filament pointu, à
peine du quart de la hauteur de ljoeil-, et qui n’en a ,qu’un encore
beaucoup plus petit à sa base. Sa tête est près de cinq fois^dans sa
longueur totale. Il a quarante dents en haut, dont les six dernières
de chaque -côté plus courtes que les autres; et vingt-six ep bas.
Sa canine supérieure est faible ; l’inférieure est médiocre. Sa dorsale
est continue et s’attache au dos par son bord postérieur ■ un peu
avant la caudale. En arrière de l’anus sont les deux tubercules.
D. 42/21; A. *21, etc.
Ge poisson paraît brun dë chocolat; son abdomen tire au blanchâtre;
sur sa queue se montre un peu des séries de taches analogues
à celles de beaucoup d’individus du B l. palmicornis. Il y a de même
une série de points noirâtres le long de la base de l’anale , dont les
rayons ont les pointes blanchâtres.
Sa taille ©6t-de quatre à cinq pouces.
Il vient de Madère. On ne pourra guère |uger, qu’après
en avoir vu un plus grand nomb re d’individus, s’il diffère
en réalité d u Bl. palmicornis comme espèce.
Le BLENNIJi.ApX GRANDES CORNES. f
? ^B lerm iu s gmndicom is,, ^
Il est à peu près encore de la formé du Bl.pülmicofhis,
mais à tète plus forte; elle n’a guère moihs du quart de lajongueur
totale; ses .tentacules!, qui ont Tes deux tiers ^Te la longueur de la
tête, le distinguent éminemment ; ils.sôîïf asstefc 'grêles, aplatis d’avant
en arriére, pointus, et n’ont que quelques' filaments â'leur base.
La nuque se renfle dé mamêilb« produire sur le céâùe derrière ïeë
yeux un enfoncement transversal. Les dents ordinaires sont au
nombre de trente-quatre ou trente-six en. haut, et de vingt-six
ou vingt^hqit^eiL bas. La canine inférieure est assez j|orte : la supé-
rienre est plus faible. La. dorsale, légèrement déprimée aux derniers
rayons simples , s’unit au dos avant de toucher à la, caudale. Les
ventrales sont sept fois ^et demie dans la longueur'totale. Les’ deux
tubercules,, derrière l’anale sont très-prononcés.
, D. 13/19; A. 21,\etç.U •
Dans la liqueur il paraît d’un brun, de .chocolat plus ou moins
foncé, un peu plus pâle vers l’abdomen. On aperçoit au dos des
traces dé taches noïratrés.
MM. Quoy ej. Gaimard l’ont peint sur le frais et le
représentent
d ’un vert d’olive avec*huit, ou dix toclxes noirâtres le long du/dps;
le dessus de la tète et les bords des nageoires verticales çoiratres ;
quelques teintes roussâtres vers" la gorge et la poitrine", ainsi qu’aux
pectorales; et les ventrales blanchâtres..
Péron, D elalande et MM. Quoy et Gaimard l’ont rappbrté
du cap deBonne-Espérance.
Linné a nn blennie qu’il nomme cornutuç, et di$ des
mers de l’Inde, sur lequel il renvoie à deux descriptions :