4 1 8 L I V R E X I I I . M Ü G I L O Ï D E S .
un peu creux derrière l’angle formé par la réunion des deux os
, intermaxillaires. La mâchoire.inférieure est un peu plus courte «pie
la supérieure. Un léger tubercule charnu existe sur la symphyse.
Les branches sont hautes près de leur articulation, et leur portion
supérieure laisse même une impression sur le palais du poisson.
Il n’y a aucunes dents à eette mâchoire.- La lèvre qui la borde
est très-épaisse et s’étend sous la branche horizontale de manière
à jEaire deux petites palettes charnues, obtuses à leur extrémité
libre, et qui se touchent par leur bord interne, tant les branches
sont rapprochées sous l’isthme. Les côtés de la lèvre sont garnis
d’un nombre considérable de petites lames verticales serrées, et
constituent un,e frange, fort remarquable, dont je n’ai pas vu d’autres
exemples dans la classe des poissons ; car je né pourrais comparer
à ces lames si fines, si se'rrées, et placées à l'extérieur».que
celles qui existent sous le repli de la lèvre des bars, des perches
et d’autres acanthoptérygiens; mais dans ces espèces .elles me paraissent
cependant de nature différente. Le palais n’a point de; dents,
soit -aux palatins, soit au vomer; mais lès deux angles de. json
chevron font une forte saillie sous la voûte palatine. Les deux ouvertures
de la narine sont l’une près de l’autre et rapprochées de l’oeil :
la postérieure est grande et ovalaire, l’antérieure est un petit trim
rond»
La longueur de la pectorale est du sixième de celle du corps.
Son premier rayon est courbe et assez large : il est suivi de vingt-
deux autres rayons. Dans son aisselle il y a une écaille un peu
oblongue. On «a. voit une semblable, mais encore plus alongée,
à la base de la première dorsale, dont lé premier rayon est inséré
au milieu de la longueur du corps, la caiudale n’y étant pas comprise.
On compte en tout quatre épines.
La seconde dorsale s’élève sur le milieu du tronçon de la queue,
entre la première nageoire du dos-et la caudale; elle a un premier
rayon simple, grêle et collé sur le suivant. Les rayons articulés
sont au nombre de huit. L’anâle n’a que trois épines très-faibles
et très-serrées contre les autres 'rayons, qui sont tous articulés et
au nombre de neuf Les premiers ont plus de deux fois la Ion-
H
rr