l’une dans son Muséum prindpis {Âmoen. acad., I ,p; 3 ii6)>
l’autre dans le second tome du Musée d’Adolph&~Fréderic,
p. 61. Dans toutes les'd'eux il lui donne les dents de mos
blennies proprement dits ; u,n,e ^canÿm .epjbas. nn long
tentacule,simple et grêle au sourpil. ét une d’opafê^a p^u
près égalé: mais il en compté l(es rayons différemment : dans
les Aménités, D. 3 4 ; A.J2 6 , dont les deux prepiiê-rs à/tuber-
culë, et dans Ad. Frd. D. 3 3 ; A. 23 ^donl le premier épineux
est . à peine "visible .•
Feut-être ;a-t-il eu. deux espèces ,sous les yeux; peuMefre
la seconde fois n’a-t-il pas^feotapté les tubercules comme
des rayons. Qudi qu’il en soit, jè/n’en vôis point qui ressemble
davaptajgeà cé cornutus, qüe cefùi dont npûs tehdns
de' parler; a moins toutefois qu’il n’ait eu simplement-en
vue» notre blennius tentacularis, dont J.^s-> nombres s 4c-
cordent encore mieux, au moins, av-ee?eeux de la deuxième
description. Je; dois faire remarquer à fee' sujet que c’est
seulèmeiiÈ dans 1 e Sjstema naturoe, éjraort dans les îÀicles
originaux, qu’il Fait venir ce' poisson" des Indes..*
Le BLfïîîïifcuipÉmoqCE..-.
(Blèrmius bccpito, nob-.V
Feu Delalande a encore rapporté du Cap un blentfïe, à
tentacules analogp.es à ceux du gattorugine par les longs
cils qui les garnissent, mâ‘is ils sont plus courts.
L’espèce est remarquable surtout par la ligne latérale courbe et
formée' dans sa parlie'antérieure par une doublé rangée , de pores ,
et dans le reste de son étendue par une simple ràtfgéer Son profil
est très-court, ce qui fait paraître davantage le renflement de sa
gorge, Il y a suV; son crâne , derrière lesyeux, un enfoncement
: transverse fort marqué. Une peau molle, lâche et spongieuse d’enve-
: loppe et cacherpfesquRsa dorsale et ..son i anale. Sa tète .est quatre
.fois*et troisAqua'rtsrxfens' sarlQngueur^elle est .surtout presque aussi
épaisse qiîe haute. II. y a trente-^six ou trente - huit dents, à cfogue
mâchoire, sans1 câninesvou du moins iFn’y en a qu’une très -petite
en bas, qufse'distin^l3feuà<peine dépultrfes^La longueur des ventrales
- est prjès^dé neuf* fois dans celle du pôissdnl La dorsale s’unit au
dos avant la càudale, qui n’est pas pins’longue que les ventrales. Les
deux tubercules fun|£fôrmes«so'ntHrès-prondncés. y a plusieurs
pores très-marqués sur la j@.ue. J
D. i3A^f*pa,etc.
Dans la bépieuRil paraît d’un.,bmn noirâtre, plus pâle vers le
| - Centre.etîl’qn .y aperçoit quelques nuances blanchâtres formant
comme, de.s marbrures ou des vermicellures.
j "L’é^pè^éoest ^grande dans ce genre : elle a sept et huit
ponces. --)
L e B l EKNIE PANTHÉRlÈf!
{Blennius pantherinus, nob.)
. Les mers • d u . Brésil;nourrissent encore un blennie à
tentacules réduits ' et palmés',
qui a’ la tête sans crête, un sillon large et profond èntre les yeux,
formé -principalement parce que les bords des orbites sont relevés.
Le profil descend obliquement vers la bonche; La longueur de la
tête est a peu près dti tiers de la longueur totale. Les dents sont fortes,
sur un seul rang ét un peu aplaties. Il y a une forte canine à l’angle
dé chaque mâchoire. Je trouve vingts-huit dents à la supérieure, et
vingt-quatre à l’inférieure.
D. 1 i/21 ; A. 2j%\§ W 12 ; P. 15 ; V. 2.
Ce poisson a le dos plus foncé que le ventre, et couvert de
taches rondes, éparses, irrégulières*^>lus rapprochées sur le dos,
et y faisant quelquefois comme des bandes nuageuses. Deux bandes
noirâtres traversent le dessous de la gorge..fLes nageoires sont
a 5