2 0 2 LIVRÉ XIV. ÔOÉIOÏD'RS.
pour se soutenir et grimper sur les petites inégalités des
roches.
Pennant confirme cet usage des ventrales et ajoute que
ce poisson est très-actif, très-vif* et mord avec une grande
force; il se tient pendant le reflux sôus les pierres et parmi
les fucus; soiî estomaç est d’ordinaire plein de débris de
coquilles. ' ■-^‘• 7 » qjp p IP®®* |P f WÏWmj >
Donovan {ad., tàb. 79) assure que l’on n?èn voit plus
à Beaumaris, etàttribue sa disparition à l’enlèvement des
fucus1 que l’on emploie à faire du VCrre ; cependant il en
a trouvé encore à la pointe nord-ouest de Filé, en face de
celle de Skeng. Il en a vu aussi sur la côte du comté de
Pembroke. Il en donne une très-belle figure, pl.
le nombre des rayons mous est porté à vingt.
Turton1 le cité aussi parmi les poissons de la Faune
d’Angleterre. I
M. Yarell en a donné une figure fort exacte, accompagnée
d’une notice trèsr étendue. Il fait connaître que l’espèce
fraie en été, que sa nourriturè consiste èn coquillâges,
principalement du genre des moules et des patelles. Il
fait aussi remarquer la ténacité dé la vie'd'e ce poïssôn bOrS
de l’eau : il l’a vu vivre trente heures à sec; et il cite en
même temps une particularité bien digne d’attention, c’est
que” ce poisson meurt promptement dans l’eàu douce et
qu’il ne peut supporter le changement de l’eau salée dans
l’eaiî de rivière.
M. Couch® le suppose, au contraire, d’un naturel lourd
et peu capable de s’aventurer en pleine eau; il pense que
ses dents si régulières lui servent a détacher le corps dès
cïïar. 1. PHaRi5> mm
mollusques de la coquille qui l’enveloppe,Let il a fait l ’ob*
servation curieuse que l’un de ses yeux peut se diriger
dans un sens pendant que l’autre se tourne dans un sens
opposé.1.* ; "V u V ‘ ’
Nous àvotns aussi très-souvent observé ce poiçsdn sur
les cotes du pays de Gaux, dans les petites 4 avités des
rocjies qui demeurent pleines d’è^q lors du reflux : il y
nage et saüte avec rapidité.
T,a fiffire dç Bfocli{pl. 7 i?ifig, 2 ) serait‘.assez exacte aussi,
s’il payait réduit à.$eize les rayons mous d.è Ja dorsale; elle
a télé faite d’après un individu, pda. à IlelgoJandj et je
doute que l’espèce remonte plus haut îrçers le pôle; .car
je n’en trouve de mention dans aucune des faunes du
Nord': elle n’est pas citée dans l’Ichthyologie. de l’Islande
de .M. FaKelr.
M. de Martens1 l’a vu .dans FAdtiatiqueramper sofus les
pierres et sauter ayep. vivacité quand if ,est effrayé.
Le P h o l is sm y r n é en .^
( P h o lis smjrrnénsis 3 nob. ) 1
Nous avons reçu de Smyrue une seconde psppce de
pholis, qui se distingue de k précédpjiJte par
l’absence totale de tentacules sur les narines côtiimè Sür les yeux.
Le profil est en quart de cercle, un peu surbaissé au-dessus de
l’oeil.. La hauteur de la tête .à la nuque égde sa longueur, qui.fest
comprîsecinq fois et Un tiers dans celle du èôrpsv L’oeiî®fest
mépocré^'èt son diamètre est du quart de la longueur de la . tête.
U y a quelques pores k l°b g du bord dlÿ- préopeircüle. Les
dents sont petites et serrées , aù nombre de^ingt-six à la mâchoire
R Voyage à Venise, II, 419-