Le Muge pedaraki.
{M ug il pedaraki, nob.)
Le peddaraki-sowere de Russe!, pl. 18n> approche u n '
peu des précédons et surtout du grandis(]uamisx
par les écailles et la forme pointue de la dorsale et de l’anale. Ses
écailles, cependant, sont plus nombreuses, sa caudale plu$ fourchue*
sa tête plus petite et moinsbombée, et bien que la figure
n’exprime pas la forme de son sous-orbitaire, eUe nous semble
marquer suffisamment que. c’est une. autre, espèce.
| D. 4 — 9; A. 12 probabIemeuLSj/9 5 C. 18; P. 19; V.-1/5. L
L’individu dè Russel était long de deux pièds.
Sbîtw a imaginé que p’était le même que le muge |ie
Malabar, cité par Bloch comme une variété du tangue:t
les réunit sous le nom de mugil malabaricus. I^qn-seule-
ment~èette identimWëst' pas prouv«#,*mais il ÿ a .preuve
du contraire. Bloch dit de son muse malabare qu’il n’a que
dix rayons à l’anale.
Nous arrivons enfin à des^ espèces qui n’ont'plüs d tu -
tres caractères que quelques différences dans leurs- pî^1
portions. Toutes ont, comme le muge sauteur d’Eurôjpé,
le maxillaire paraissant un peu derrière la '*■Commissure,
k lèvre supérieure mince, les dents visibles, quoique
très-fines, et k pectorale dépourvue d’écailles particulières.
Le Muge be Péron.
(Mugil jPeronii,noiK)
Pérou en a rapporté deux de la Nouvelle-Hollande.
La première a le profil supérieur rectiligne, la hauteur de la
tête à la nuque égale aux deux tiers de sa longueur, sa largeur
égale aux trois quarts de sa batteur , la distance de l’oeil au museau
plus grande que ^ diamètre de l’oeil et que la moitié de sa distance
à-l’ouïe, la .longueur de hrtêtè ’^üktt-e fois et demie dans la
longueur,,^taie. La hgqevd^ sjjp ^||S et celle de son ventre saillent
■‘presquer également. Sa fiapteur au milieujfiiit le quart de sa longueur.
Ses écaillés ont dix bu douze rkyons à leur éventail, et il
ÿ en a dé petits entre eux vers leur origine 1
: Et. U M W 8 C . .14; Ç. 16; V.
Sa couleur paraît fort argentée’:'s’ü y a des raies, elles, sont peu
apparentes. ; ' •
,4, .Njotte indiyidu est lo.ng^de sept pouces.
Sa langue ressemble beaucoup „à celle du muge doré : mais
l’arête du milieu esjî ici b^qcpup plus élevée. et plus tranchante,
sanja aucupe âpreté.;. il J , en p ,sur, les deux bords, qui,sont échan-
orees. Les,âpçàés palatines sont peu nombreuses^sur deux.plaques
TpStanitçs Funç de l’autre; le vomipr est droit.
Lç foiet du mugil Btronii est petit, réduit à un seul lobe fort
_^jcourt, presque carré, situé à, gauche de l’oesophage. L’estomac est
"* grand, copique, a lo n g edescend,presque aux quatre cinquièmes
. ,pe la longueur d e l’abdomgn,,La brandie montante est petite,< aïon~
;g|e,?icylindrique; il n’y a que -deqx ccecums.au pylore,-: ils sont
„i.assezt,ffl'p|5 rtpaaâs,pourts eg écartés.l’un de,l’autre. ' .•
J ;jLe panai- intestinal fait plusieurs replis ,Ptf*sjt»iOsités avant de
.....se rendre à ïanus ; -ib; esjt moins long que celui de la plupart des
nn.tr.es muges» La vespâe natatoire, pst .grande , simple , sans aucune
division des eûmes : elle es,t très-mince. Le péritoine est d’pn noir
trèsxjprofond,.
' Les naturaliste^ de l’expédition commandée par M. le
capitaine (f’ÛrVille, nous o.nt fait connaître le lieu ou ce
poisson se trouve. Ils ont rapporte au Cabinet du Jardin
des plantes un individu long de dix pouces et pris sur la
côte nord-ouest de la Nouvelle-Hollande dans le port
Western.