lesse et de la rougeur $< ils s’alongent : bientôt deux petit!
points noirs sy font remarquer, ee sont lesyeux.Les foetus
sont disposés très-régulièremetét dans le sac qui les contient,
chacun dans son enveloppe particulière. Schoneveldeparle
de vaisseaux qu’il compare à des Vaisseaux ombilicaux > et
quil «appose Sê cendre de la mère aux petits}- mais ce sont
simplement les vaisseaux sanguins de l’ovaire et de l’espèce
d’utérus où ces petits sont contenus. Lorsqu’ils sont près de
naître et que l’on ouvre leur mère, ils nagent promptement
et avec rapidité. Leur nombre va quelquefois jusqu’à trois
cents et au-delà.
G est vers le solstice d’hiver que les zoarcès femelles
mettent bas en déposant leurs oeufs sur le fucus vesieulo-
SUS} et leur abdomen se contracte alors de manière à les faire
ressembler aux mâles, sauf leur couleur, qui est toujours
plus cendrée et toujours plus obscureh Dès le solstiee d!été
ce poisson s’éloigne des côtes ,mise retire dans les pvqfegt-
deui«#e tient mënife caché dans les trous des netefcers. Les
zoareès'mâles sont plus rares et plus petits que tes femelles.
* Au moment de la naissance, le% petits sont assez trans-
parens pour que l’on puisse y suivre aisément la circulation
au microscope.3 \
Leur nourriture consiste en petits poissons, principalement
en frai de hareng, en vers et en moules (mytilus
edulis. Lin.).
Selon Schonevelde, sa. chair est dure et désagréable et 1
1, Schonevelde, /oc. c//-,copié à ce sujet par Pennant. Je ne sais comment B lp d b ,
2 .' part., p. 1 6 9 ; a cru ttotiver de h cofctraclietion sur ce peint entre les deux
autewr* ; probablement il n’entendait pas le latin de Schonerelde. Cepfendaht Shaiv
a supposé aussi l’existence de eette contradiction, probablement pour- avoir copié
Bloch sans recourir à l’auteur original» ,2. Low, 2o5 »
ne sert qu’au pauvre-, surtout pendant qu’il a des petits ;
è l l é devient moins mauvlise après le part. Low le repré-
septe au. contraire comme beaucoup meilleur et plus gras
que les autres ; blennies. Les oiseaux de mer, et en particulier
les harlës ( mergus mer ganser } Lin.)? leur fqnt
une chasse fort active,, L
DÈS GRANDS ZOARCÊS' b'AMÉ RIQ,tfE,
M. Mitehill a fait connaître deu? poissons desÉtats-
Unis qu’il range parmi les blennies, et qui appartiennent
manifestement M dette- division, des zëarèès. Nous en possédons
un qui ptR&ôss grosses dents fait une soicté depa$slige
au genre des anàrrhiques, fa est
Le ZiOARCÈS ' A GROSSES LÈVRES.
(fboàmes labrosus, »oh. Btewiws labrosus, Mitchill, pl, i , fig, 7 .)
D’ailleurs "ce poisson représente to u t-à -fa it le ffoarcès
commun eu grand :
i ?-’ÈèStë«$S8.parties extérieures et intérieures, ses écailles iet ses.
nageoires, sont semblables ; mais ses dents sont plus grosses, plus
séparées et moins nombreuses. Chacune d’elles représente un cône
1 obtus, dont le sommet est lisse et séparé de la base par une légère
impression circulaire, t a base- est sillonnée longitudinalement, surtout
près de là racine , par cru elle adhère à la mâchoire. Il y en a onze
ou 'dou;se de chaque côté à chaque mâchoire sur un seul rang, et
dans le milieu oneri voit deux rangs de plus. A la mâchoire supérieure
le rang interne én a'sept ou huit, et l’intermédiaire trois,
ou quatre de chaque côté. A l’inférieure, l’interne en a quatre et
rjntejrmédiaire trois; la partiè du rang externe au-devant de ces
dèiis.4à est comme repoussée en avant; c’est proprement le rang
interne qui continue la. série unique des dents des côtés. A la mâchoire