et cepola \ A. Nias il n’est pas commun, selon M. Rissos :
il y approche dés côtes dépuîs Avrrl jusqu’en Juillet, et fraie
au printemps.3
^o u s navons jamais reçu ce poisson d’aucun point de
l’Océan septentrional, et cependant les naturalistes anglais
nous confirment qu’on-le rencontre sur les côtes d’Angle-
terre. Ainsi Montagu4, et d après lui Flemming, le citfent
parmi les poissons-observés sur la côte de Devonshire.
M, Yarell la obtenu ou pris sur les rochers de-Me de
Portland, et il en donne une figure pleine de vépt#. Il
faut cependant qu’il ÿ^oit fort ra#,:;car fos auteurs comptent
le nombre des individus trouvés jusqu’à préseUtf et
qui est de quatre seulement. L’espèce, si abondante' dans
la Méditerranée, ne se trouve donc qu’aceidentellëmént
dans l’Océan : déjà Coraide n’en parle point. Nous n’en
trouvons pas de mention dans aucun des àuteuâ% ~de F â u i^
du Nord. Palias ne le cite nullement parmi les poissons de
la mer Noire.
Il se tient dans k mer le fong des rivages, èt Se; nôt&rit
de petits, Crustacés et de petits poissons qu’il prend parmi
les algues mais dans lë besoin il mange aussi dès filcus.7
Sa chair êst molle, glutineusé Yet a peu de goût, à moins
d être fort assaisonnée. Bélon assuré que les plus pauvres
dès Grecs sont les seuls qui en mangent9; en Italieife
gens du peuple meme ,’dit Salviani, n’en voudraient manger
que dans le manque absolu d autres poissons.
1. Bélon, Aq., p. sao; — W, Preffiié^ édhroh, p. ià5. — 8. Deuxième èdit.!,
p. a3o. — 4; Mem. Wim. sot., vol. U, p. i® ! p î.z i__ ! 5. Brit. fish , pi 22S“
6- 8élun, Aq., *20. 1 . Salv./fol. 21& rersô. — 8. WaingMri, SSP‘_J
9. Bélon,lo c v ït. 6 T, ,%-.ÿ
Le B lennie sphinx.
w ^ B len n iu s s'phyrix, noï>.) 1
La côte de Naples a donné une charmante petite espèce
à haute dorsale comme le blennie papillon, et revêtue des
plus j olies côuleurs.
M. Savigny l’y a découverte pepdant son séjour en 1823;
mais M. Bîbron nous en à depuis1 rapporté'un grand nombre
d’individus ,pris à Méssjne,.j;et M. Laurillard s’en est procuré
à Nice qui nous ont. permis, de faire une description
détaillée de ce poisson.
( Sa hauteur est cinq fois et demie dans sa longueur, et c’est
aussi la mesure- de sa tête , qui est renflée aux joues et sous la
‘^gbfgè^on museau est si court que le profil est presque vertical.
Ea pakie .antérieure de la dorsale est plus haute que le corps et
séparée de la partie molle par une 'échancrure profonde.
Ea mâchoire inférieure a de chaque côté deux fortes canines
en arriètg des dents grêles : la supérieure n’ett a qu’une et plus
faible. Les dents ordinaires sont au nombre de trente dans la première,
et de quarante, dans l’autre., Les tentacules sourciliers sont
simples, grêles, et des deux tiers a peu près de la hauteur de la
tête. Ses pectorales, un peu pointues, ont près du quart de la longueur
totale, et les venfrales èn ont près du septième. Les trois ou
quatre derniers rayons des pectorales sont seuls simples : les autres
ont des rairfifications.
D. Ifyt6; À; &O5 ê; Il j P. 14 jV. 2.
Aucun blennie n’a des couleurs plus agréables.
Le fond est d’un vert jaunâtre qui devient à la tête d’un beau
vert de pré. Six ou sept larges bandes d’un vert brunâtre, lisérées
chacune des deux côtés d’une'ligne étroite d’argent, entourent le
corps ; vers l’arrière elles sont un peu moins nettes. Un trait argenté
les partage souvent en deux à leur partie supérieure, et elles s-’éten