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ment appQÇtélideSicile»; Mens.leur.avons; comparé. les jïi£-
ferons jnuges que l’onypnd sur le marelié deParis,,et ceux
qui se pechenf sur quelquÆ^i^nes; de pâtes 4afWé&n,
notamment sur; celles de.Picardie, où M. Bâillon nous les
a recueillis,, et sur celles de TAunis, d’où ellesmous. ont été
envoyéeSipar.M.' d ’Qrbigny. CTest ainsi .que;nous avons pu
assigner, avec précision les nuances, légères de forme’ qui
en marquent la séparation, et qui ’ne laisseront'plus dëtoJcr
mais de doute, que. les seules mers de France en possèdent
jusqu’à six ou sept espèces parfaitement distinctes.
..C’est.un extrait, de ce. grand travail qui;a été^publié par
M. Cuvier dans la Sêcondë édition du Bègue ^animaL II y
déterminé, parVdes caractères très-rprécis, les six especes
de muges les plus abondantes " dans .la Mediterranée ; et
les plus fafeiles- a reconnaître; -aussi les naturalistes qui ont
écrit après s’étre éclairés par oeS travaux, ont-ils tous admis
nos déterminations* .
M. le prince «de Musignano *, qui parfaitement bien
représenté toutes nos élpèees deggla;.Medité^^
bien su les reconnaître d’après notre nomienclattire et a
en. quelque sorte justifié l’exactitude de caractères.‘Mous
citerons tout à l’heure les travaux de MM. Milsonret Yarell
quand nous traiterons des muges ' de l’Océarù
Ce qui . est singuliér, sf£è§t que dans les longues descriptions
qu’Artedi, Brünnich, Pennant, Bloch, Pâllàs,. etc»,
ont données de leurs muges; et même dans: leurs figures,
ils se sont, tellement ; attachés, aux caractères; communs et
génériques , et ont fait si peu d’attentiom aux détails,d’où
l’on tire les différences èpécifiques, qu’il est-à peu près im1.
Iconogr. della fauna it al.
possible aujourd’hui de savoir quelle espèce, chacun d’eux
avait sous les yeuxi A |
Un mot de Linné me fait* probe cependant que le sien
n’était pas le vrai céphale; il dit dans Jeéaract-ère générique :
dênticulus' irtflèxus siipra sinüs àris, expression1 que Sfiaw
a chaMgéeten callus^ Ct<|ni Ùp pèiit se rapporte^ qu’à1 céttè
eitrérriité recourbée dû maxillaire ; epÊparaît en arriéré
de la- commissure #ans plusieurs ëspë’êes, maisqtfe jiiiste-
ment on ne voit- pas "dans celled!.« ^
D ailleurs- Linné a ^ravailli? Sur lichthÿoîogie en grande
pârtie>d|aprèsles matériaux -^Èttë^.èal'èj^é^l' dit positivement
dans lalongue description; du M ugilvèptialiis,
oçuli... nulla cute pommuniiectife'XpréSsioù q ù iln aurait
cértàinertientpas employée Vil -eùt -éXamiite Îè^ÿeux du
VMiÛiphafei -■
J^ o u s allons donc essayer de suppléer à cette inattention5:
mais pour ïé faire avec méthode, noùs décriAms^ d’abord
Comparativement. les;: muges 'd e la Méditerranée^ nous
tâcheron»d eles ràppOttéV'anx indications qu’en ont'-rdôn~
nét&lest anciens; nous cohstaterons cè qu’il 'f a de plus
cêrtâinjsur leurs habitudes et sur leurs propriétés; { J H B
ensuite sur lès cotes de ifOeéan, nous reconnaîtrons cfeux
d’entre eux qui y existent aussi, et nous donnerons la dés^
cription de ceux qui sont propres à cette mer. Cest.alors
seulement que nous pourrons avëe'süccès nous transporter
dansdes parages plùs éloignés, et y Mîgrialër stoit nosespèteS
lorsque nous les y rencontrerons, soit lès espèces plus ou
moins différêhtes que la nature y produit.