» «C H A P IT R E V.
Des Gonnelles. .
NQHS. avons v.u dans les clinus les payons ’épineux 4e la
dorSale se multiplier au point qu’il n’en reste plus qu’un
petit' nombr& dê ^mous : les gonnelles n^en ont pjùs du
tout: Leur dorsate est entièrement' épineuse, et de* plus,
leurs ventrales sont excessivement petites ét le plus sôuWnt
réduites, au seul aiguillon. ©
•> Ce soirt des poissons.À« corps plongé, très-^compriméq à
tète oblongue 5 a mus eau p eu s aillant ; kbotiche pourfendue 5
à dents enyelours où en cardeg.
C’est le genre, pholis de Gronovius (Z o o p h p. fort
différent de celui auquel Artedi, Heming et nous avons
donné le meme nom.
Leur dos , rendu tout épineux par la composition de la
nageoire, aurait justifié le nom de centroùote, sous lequel
Blocli en a fait un genre dans son Système posthume
(p. 1 6 5 ) 5 mais ce nom a été donné aussi par Lacépëdé à
un genre de seombéroïde.
Ce célèbre ichthÿologiste, tout en conservant parmi |gs
blennies le blennius gunnelliiSj Lin., a fait, il est vrai, sous
le nom de murénqïde, un genre du blennius murenoides
de âuiei^ ne recofenÊflssant pas-alors l’identité de l’espèGe
de l’académicien de Pétersbourg avec celle du graffd naturaliste
sùédois. Mais-ce genre, qui fait double emploi dans
l’ouvrage de M. de Lacépède, est si mal caractérisé qu’on
est forcé de le regarder comme non établi.
Le'nomid.se *gonnelle l’Sfst dérivé de* celui que porte sur
les^'côtés b'c'cidentaleside’l’Angleterre l’espèce commune,
la seule 'que nos’^ftiers jp ^ i® ^ ^ biais'Wëst^ verb' le N*ord
qué^ciell poilsoris^s6 multiplent. Ôn èn a déjh défcHt trois
ou quatre en Qrpenl^nd et^en, Islande, et jprès, d u , double
dians P^cifiq^dv.^,
■ «iMdnsi'n^possédonSv&ùr nos côtes que
x ( G u n n eIIiu .,m ^Æ ^ n 6 b , ;
Sx,'Sétréôrps' e^t M-oi^#t#'coÂ^Vimé/Sa%aufeür' anmilieû eàtfneuf
'fôis' dans I sa va .en d im in u an tp n u se aü% ttV e iï6
la câudkle. i ^Son' én-'a5vap t-d t |d e îta|oidé ïâé ;sà -laâteur,
?xifâi*s .Il s2amihcit d)éahêd%"hn? ardèret^^eté est hui«?F<*ifï dans, sa
I lètigiété" t-otMèV^'d'dt^i^Sîpîus;doh güé»-qjûe | haute.? So-iHpr ofil est
é’Sévéxéf'^^e^lf placé ah quart' antérieur« ddta tête,
^ g f 4ép'âr,è'fde l’àutré par un intervalle èdnye^'de’da largeur-de^on
diamètre, Sqpi lui-mêm^ekldtL cinquième. de- la longueur-détefête.
La bouche.-; aûhout du’ muSëÊCu ,;estf un peu- descendantes efe.nsest
“ féndue^que jusque sdus-le bord 'antérieur.t de. l’oeil. Le maxillaire
est1- d4cdûvert, '41a‘Kgi en- avfeère'.; les lëvriesknl@lks#ie4 ehamues;
ctaque mâckaire a un rang de dentg;conwù|ï^pe^.^uës; J&supé-
t rieure en a par'sëfeond rang. aû>fmjlied'i.it'i y?gn>af.-ÆéVGessivèment
petites' au-devant du v orner.j La lqdgAe^très-ènfoaacée dans" la- beuçhe,
: ïnais fott libre', paraît j ainsi' (|ue'.ié .palais j a-vdirt quelques âpf-etés, à
«I causé fortes* papilles dont césap&rtie'sisomt kêésséestt On ne voit
sur,lart;ête'ni crêté ni- tentacule. H&p| . menibraqes* brancfeiostèges -embrassent
d ’isthme kg&pilël^ , et ontehhmne cinq
t « i rayons V dont des .‘supérieurs sont ïlarges îçt .plats.’
| A La pectorafejiarrdtïdiè^atteeMejauTdessdüsdu.miliéudueofps,
m Gunn^y èOTÏÏèmfn^é eün^i^ale; sîgbiâetpiâfcbord. La minceur dut;ç|fj>s de
ces: poissons leur aura fait donner ce nom. i