tiques, descendent vers le bas .et portent chacune deux cotes grêles y
les unes descendantes, lés autres presque horizontales, et toutes
fort éloignées de pouvoir embrasser tout l ’abdomen.
L’anarrhique habité focéan d’Europe Septentrional et
se, porte fort haut vers le Nord. Noqs en avons observé
sur nos rivages de la Manche; il est plus commun dans la
mer d’Allemagne et sur les côtes de Danemarck et de
Nôrwége. Nous les voyons aussi fort abondans sur celles
d’Islande , et nous en avons la preuve tirée des auteurs des
Faunes du Nord que nous avons cités, et des individus
nombreux que M. Gaimard vient dé rapporter par Fexpe-
dition envoyée à la recherche du courageux et infortuné
Blosseville, sous les ordres du capitaine Trehouart Ce
poissop. n’est pas cité dans le Fauna suecica de Linné;
mais Retzius a rectifié cette omission dans l’édition qu’il
a publiée' de cet ouvrage. Nous voyons encore certains
passages d’Eggede1 confirmer la présence de cette ospéce
jusque sur les Côtes du Groenland.
Ce poisson est aussi très-abondant sur les côtes: d’Angleterre
,. et y est sujet à quelques variétés de coloration ;
ainsi Pennant a donné la figurea d’un individu où les bandes
verticales s’anastomosaient entre elles par des rayures longitudinales
: c^st l’origine de Yanarrhichas strigosus de
Gmelin. Sibbald5 le représente avant Pennant, mais sa
figure est au-dessous de toute critique. Donqvan4 en
publia une excellente figtfre coloriée, et dans sa description
il réforme avec raison l’espèce de Y An. Strigosüs,
établie d’après, Pennant, et soupçonne déjà que Yanarrhichas
minor pourrait bien n’être qu’un jeune de 1 ordi1
. Peser. du Groenland, a 69 etp. 83. —•'% Penn., Brit.- zô o l., p. ïb g > pb 7'
— 3. Sibbald, Scotia ittustr., W PonoV., B rit.fish , pl. S#»'
naire tiilesfcen oeLasuivi*pai/ Turton1. Fleming® compte
aussi l’anarrhique parmi? sesfpoissÔTis. -
Enfin*, nous avons encOre à. eiter parmi lés ichthyolo-r
gbtesaaa^bus,I|# ^ an t ouwagede M. YarelL3, qui en donne
une^gure ne laissant Hen-îà désirer,, et on ,acquiert une
idée nette dqses: fortes,mâchoires'et de là forme : 3g t de là
disposition des'dehts par la vignette gravie^ an h&s^de la
page a%8. Il lé dit rare^sùr JéSiicotés du sud de ^Angleterre,
plus commun sur celles d u nord.
, Low4 le cite également dans sa Faune des Orcadés, et
MMNiteon en parle dans son Prodromus ichthyologice
Afîan^l^«pzéoe; inais :éesÉ pâncipalemeiît à l’ouvrage,, de
M. Faber5 qu’il faut^ recourir pour avoir sur l’hisioipe naturelle
de ce poison les idées les plus complètes. Sa syno-
nymig y æst donoée -d’après les règles de, la plus saine
critique. Lejeune dont on a fait Yanarrhichas minor,
est rapproché de l’adulte. M. Faber pense même qpe Yanarrhichas
pantherinus de Gmelin doit être aussi considéré
comme une variété, de l’anarrhiqne ordinaire, est j e suis à
cet égard tout-éfe-fait de son opinion. En lisant la description
de Souiev\^ et d’après l'inspection de la figure, on y est
facilement conduit. Voilà donc les quatre espèces de
Gmelin réduites à la seule vraie établie par Linné; <>
L’anarrhique a ordinairement trois' à quatrepieds; tous
les auteurs qui l’ont observé par eux-mêmes ne lui donnent
pas une longueur plus„eonsidérable et un poids supérieur
à vingt iiWès. l ’ai peine à croire à èeîlé de quinze pieds,
annoncée par Gronovius pour ceux des mers du Nord, et
1". Tm t.;, B rit.\fim n .t p. 8 7 , ,-4-, 2. .Flenj.» A n. K ingd., p. 2 0 8 , ji.° \%ÿ.-
'^ ■ S . Yarell, B rit, fish , p. 2 4 7 . —• 4. la m ,Fauna (h ea d ., p. 18 7 1 , 5 . Faber,
Nàturgèfch. der Fische Islands,p . 7 0 : — 6 . Act. Petrofi., 1 7 8 4 / 1 . V , p. 2ÿ i , tab. 6?.