finement dentelé au bout, Sa hauteur est contenue quatre fois et un
quart dans sa longueur totale; la longueur de sa tête égale, à peu
de chose près, la hauteur du corps.
L e M u g e t a p e ,
{Mugil tâde, Forsk.1) 1
Le tâde où VÆdda n’a aussi qu’une carène simple a là lèvre inférieure;
ses épines sont raides; la seconde nageoire du clos est plus
longue que la première; sa.lèvre supérigureest très-finement dentelée;
il n’a point de t^ J i à à4â pectorale ; ^ses ventrales, son anale
et sa dorsale ont leurs bases roussâtrës ; les lobes de sa queue sont
obtus. H n’est rien dit de sa taille ni de ses rayons..
Ces indications peuvent convenir à beaucoup de nos espèces.
M. Ehrenberg a cru 'devoir l’appliquer à un muge de la
mer Rouge, qui réunit à ces divers caractères
des formes qui paraissent peu différentes du mugil casca$ia.*Le
front est un peu rétréci entre les yeux; ce rriuge a le sous-orbitaire
tronqué et finement dentelé au bout,d’oeil fort rapproché de la commissure,
et la hauteur quatre, fois -et trois quarts dans sa longueur.
Mais n’ayant pu comparer ces deux espèces âvdc les nôtres
que d’après les dessins qui nous ont été communiqués par
ce savant voyageur, nous n’oserions affirmer quelles ne
r e n tr e n t pas dans quelques-unes de celles que nous avons
décrites. . ^
Pour achever d’éçlaarcir l’histoire des muges, noua
croyons devoir répéter qu’il faut retrancher de ce genre
deux espèces que ForsteretForskaby ont placées mal à
propos. L e mugil salmonetis de Forster, ainsi que nous
nous, on sommés assurés par l’examen de son dessin con1.
Forskal, h t . , p. 74» u® ï°gÀ.
serve dans la Bibliothèque de Banks, est Yélops d’Orient,
commemous avons reconnu plus haut que le m ugil appen-
diculatus de Bosc est Yélops d’Amérique.
La description du compagnon de Gook doit avoir été
fort incorrectement copiée dans le Bloch de Schneider,
p. i2 i, ou Forster doit avoir mal observé sa membrane
b r a n c h ia le , car on ne lui donne que^quatre rayons; mais
les seules ventrales à dix rayons, et la queue à vingt-huit,
et la ligne latérale, auraient dû avertir qu’il ne s’agissait
pas d’un muge.1.-1
M. Schneider a soupçonné que le mugil chanos de
Forskal* {Chanos arabique de M. de Laeépède3) est aussi
un élops, et il est certain que ses nombres se rapportent
de bien près à ceux de Forster4; mais nous l’avons reconnu
depuis dans un cyprinoïde que M. Ehrenberg a rapporté
en abondance de la mer Rouge, et nous en reparlerons
dans un autre chapitre.
I. B. 4; D. 15; A. 8 ;‘C. 28; P. 16; V. 10. — 2. peser, anim. a r a b p. 74,
b.® n o . — S. Lacép., t. V, p. 595 et>3$6. — 4. B. 4 ;D . 14; A. 9; C. 20;
P, 16; V. 11.