19 4 LIVRE XIV. GOMOÏDES.
transparentes et poifttillées de brunâtre; ces points,.plus grands et
plus serrés sur l’anale, rembrunissent-cette nageoire.
, ..‘Nous devons cette.cspjêce àM. Gaudiçhaud*
L’individu est long de quatre pouces;
| | | Le Blennie des-eijcus. ::
' - (Blennius fucorum > nob.)
M. Gay ÉÉfli encore proeuré u n e . nouvelle espèce de
blennie que Te* Hasard lui a fait pténdre pendant M traversée
d’Amérique ën Êürope \ par quatre -vingtà" lïèues
sud dès Aêarês. Il fut attiré par leau de la pompe'f c^est
un de ceS poissons qui habitent les hautes meF| êï s e .refit-'
gient parmi les herbes de ces .immenses plaines du Jiicus
notons^ qui flottent au milieu de l’Atlantique.
r> -Cë-petit blennief a la tète, greJSse _èt^àuj;è,, surtout;' à"cause du
renflement de la 'gorgé. La ligne d u 'p ro # -pVesqûè ^efticlile,
l’oeil placé dans l’angle qu’elle fait avec celle du vertex. La, hauteur
..de la.tête, surpasse 1^ longueur etj*ttejn5t au-delà d^;l’^pmle;,cme
ryipsurp. eslcamprisequatée la Iqngdeür^fale.
ill y a sur l’oeil un tentacule filiforaiejpresque at^si.|oBg‘ ^ue
|a tête, bifide à son extrémité, et donnant du ^ ^ in te rp e * de la
base quelques petits brins aussi trèsrfins^ il ne touche pas a cdui
\ quhp^sfpsur l’oeil opposé. Les dents sont fines,.fixes et serrées;
j’en compte vingt-quatre à chaque mâchoire, et par déçdérp, en
hautf en bas et.tle çbaqueu^Qté il existe une très-forte canifig.
L a dorade cümmenceVur l’arrière de la nuque, s’abaissefcjtnrpeu
è i semble divisée'Véii1 le onzième'rayon ; elle Se relève à partir du
dôuÉéffîb, ‘et1 $è continue ,%n conservant la; même- hauteur, jusque
pfrès dé la Caùddé. Lé dernier rayon est réuni au dos dü' très-
Kïp|fit tfdn^dh dÉ%aeueFestaüt entre les deux nageoires. L ’anale a
r • la même réunion, mais n’approché pas toùt-à-fait tant de lanâgeoire
de la queue. La caudale* est arrondie.
D. lljm-, A. 18; G. 18; P. 14; V. 3.
La ligne latérale fait Une courbe âu-dessus de la pectorale et,
après l’avoir embrassée, se rend en ligne droite à la queue par
le milieu du corps. Il n’y a. aucune écaille sur le corps, Perrière
l’anus sont deux forts mamelons, formés par des replis nombreux
d’une membrane excessivement fine pt plissée longitudinalement :
le postérieur est plus gros que celui qui le précède.
Le poisson, conservédans l ’eau-de-vie, est d’un brun rougeâtre
sur le corps et semé de points noirs au-dessus et au-dessous de la
ligne latérale : il ^ en a-aussi Sûr la jüùé; La gorge et le bas de
l’abdomen-sont plus clairs et sans taches. La dorsale est brune,
lavée de verdâtre, avec un gros point noir sur les premiers ray pns?
, et de petits sur le réstfedé son étendue; la portion anterieure a un
fin libéré blanchâtre.
La base1 ae l ’anale ’est verdâtre, le bora noir, et l’extrémité des
rayons^ est blanche. La- caudale et la pectorale ont la membrané
< noire et lés rayons verdâtres. La pointe du tentacule est blanche.
M. Gay, qui l’a dessiné frais, lui donne une teinte générale verdâtre,
rembrunie sur le dos; les points bruns ; le dessus de la
• go^ge et: le ventre sont d’un rose assez vif. L’iris est bleuâtre,
tacheté de points rd^ès,jdisposés en rayons autour de la plqjalle.
Laiongüeur de l’individu que nous venotis de décrire
èst dé deux pouces quatre lignes.
Le BLENNfE ÔcÉANIQUE;
{B len n iu s bceanicuSi nob.)
Le même voyageur a trouvé au milieu de l’Océan, le
long.du hord du navire, par vingt-neuf degrés latitude
nord et par cinquante longitude ouest, un autre petit blennie,
qui présente aussi des caractères particuliers, quoique
voisin du précédent.