Commerâon avait observé son alticus e a . J aille 1 176B,
sur lies cotes rocailleuses .de la ' Nouvelle - Bretagne ; \i\\ y
glissait, y volait, pour ainsi dire (ce Sont ses.expressions)S
à la surface dés flots, et y sautait sans, cesse parmi tes roches
avec tant derapidité qu’il était fort difficile de le prendre.?
Forster avait vu son blennius gobioides sur les rochers
de l’île de Tanna. Citait, dit-il, un petit animal qui courait
parmi les rochers ayéc une vélocité extrême, et qui, rejeté
par les flots,; y grimpait ep;,gBand nombre au moyen de ses
pectorales et de^sps ventrales., de sorte qu’ou'les prendrait
pour, autant de petits lézards; Il paraît même qu’ils .ÿ-pmir-
suivent les insectes, et Forster en vit qui saisissaient "de
très-petites larves d’é grillons. Il eut beaucoup de peine à
en prendre quelques-uns. Il en fait aussi mention dans- ses-
Observations recueillies pendantle second voyage de Gook,
sous le nom de blennius saliens, et c’est d’après, ce-qu’il en
dit que Walbaum a-établi vSQfl blennius amphibius?
M.- Ehrenberg, sans avoir- comparé son poisson aveux
de ces deux naturalistes, jà observé- exactement les mêmes
faits.; dans -la: mer Aouge j il lui; avait même donne le nom
de salarias scandens. Getté espèce se tient à sec.,.dit-il^
sur les ÿoebers à plus dè vingt pieds auTçtessüS'de la nier,
et quand on'apptoche de quelque individu, il fait des
Saufs de .quàtr^ià: cinq pieds. On est tenté,, 'ajoute-ÿ-il*
de le prendre pour un lézard} comparaison bien naturelle,
sansrdoute, puisque déjaFidée enetaityenüe à ForSter..
l;.Gomm.erson. dans.sa description, dit_qiae les pectorales égalent,-à propoiv
tion peljes des exocets; mais dans ses mesqres il ne leur donne en; effet que le
cinquième de la longueur totale (cinq lignes suf deux pouces cing lignes et dpriiie),
eorrime nfaus les ayons troufées.
Art. feno9‘> I fi, Sf)
’■ ‘ 'tiè f’
M. Dussrumier a rapporté réeemihérif au Muséum d’histoire
naturelle un petit salarias tfes-^agréablëment mou-
ch’éfë?t^ti ^ id est tfees4v|îisin tié celui queP^o’us avbns
nommé ‘textiïis.
;j|l ’l a hauteur du .corps, du .^eppème déjà J ota^e’
qui pomprend cinq fois la l<^gue.qr? renflée sur
les cqtésij son pjuseatij est ^obtus ; le j^ijqfil descend irès-o|jligue^nent
des yepx à la lèvre sup^râure; M i^ ^ Jf#_|^^aillans , plus.grapds
que les yeux du salarias ^^çjLilis^. ,SiTr rarneje^deja^memhraue qui
bor’cïedè^hjipt.de.l’o rb i t e p e t i t 't e f lt à p u l^ p a lq iè . Je ne'ÿdis
pasïd^crèt^;apx' B^mbreux iq.dividusque^i-eus ,à .^ ^ sgo siî|o n ,
La portion antérieure de là dorsale, est plus basse queja^osté-
— rieure, mais*- elles> s'ont bien continues,. et npmèht ’pïs'G©ïVe^tige
de sépurâ^on qÜé’F qmïfbâervé sur plusieur^atit^es espèces/La-dOïkale
*êft réunie par* une membrane auïdos* de la qu<|pe ; ,>le dernier $|ayQÏr
de l’anale est libre 5 elle commence sous le dixième rayon.de la
nageoire du dos, et elle, a mqins de,hauteur que la ^qrsale. La
caudale est arrondie : la ventrale a le rayon interne double, et ,sops
’ la peauiï existé une petite^épiné" rudiméntaire.
D. 12/14; A .J8 .$ ^ lj3 ^ | 14;>y.3.-,.-
J e pevpispomt d’organe particulier ni,de,b^pTOÇ^uprès dej’apus.
La-,couleur,est un gris verdâtre,, argenté sur le f lo s ^ pur^sous
le ventre. Quatre lignes blanches et fines;'bordées chacune; des
deui cotés, d’un trait aussi fin et blèuâtre, partént du de'ssôùs de
la gorge sur. le milieu de l’isthme, remontent sur les lèvres et vont
se'pérdre sur le bord des/.orbites ousur.-le front, Un *op deux
| traits de même dt>uleur traversent à’un oeil à l’autre.
La dorsale- est rayée obliquement de lignes alternativement
bleuâtres et noirâtres; Ces rayures sont transversales et onduleuses
ikur la caudale ; l’anâla est bleuâtre , ave©‘.les,pointes seules des
rayons noirâtres ; les nageoires paires sont transparentes et bleuâtres.