L 5 m IV R É ‘ l i t . GOBIOÏÛES.
espèce de gonnellë du Groënlaud j si voisine du centronotus
fasciatus de Bloch, que nous ne l’en distinguons quavèt
doute. Nous suivons en cela l’opinion dë M; Reinhardt, qui
a donné à cette espèce le nom de gunnellus groenlajidicus,
que nous lui conservons.
Voici la description de ce gonnelle.
L e .G o n n e l l e d u G r o e n l a n d .
(GunneUus groenlandiciis, Reinhard t.)
!: ïjej éorps est semblable à celui del’èspècê commune. La hauteur
dit blSgjë • est : contenue dix fois' et demie dans là longueur totale,
la caudale étant la moitié de cette hauteur , et la tête égalant cette
méqie mesure.: I*epauseau me paraît un peu plus obtus, et la dorsale,
entièrement épineuse, est un peu plus bas§e. Si la figure de
Bloch (édit.. Scha., pl. est exacte, la dorsale de l’espèce de Tran-
quebar e$t notablement plus haute : c’est même la différence qui
me ferait regarder ces deux espèces comme distinctes. Je lui trôuve
d’ailleurs des nombres, tout autres :
D. 89 ; A. 2/43; C. 24 ; P. 1 2 ; V. 1 .
T .a nuque et les joués Sont couvertes de pores assez apparêus^les
: écaillés sbnt excessivement petites ; la ligné latérale est drBîte ét tracée
' par lé iniKeu dü'bôtë.'î v
Sur un fond gris-jâunâtré,' le Corps est marbré sur le d8 s de brün,
quï se dîstribqç. de maiiière à laisser au-dessus^de là1 ligné latëfàle
uue douzaine de points jaunâtres entréJâ pectorale et l’ânûs • âu-délà
de l ’ànus les taches sont;plus nombreuses et disposées au-dessous
comme au-dessus delà ligne latérale en bandes verticales au nombre
dé dix., à dquzg. Tout Xëspace compris sur chaque ’ flanc,, entre
l’ouïe et le commencement de l’anale, est rayé d’une douzaine de
bandes verticales brunes, plus foncées souvent sùr lé bord, de
sorte que ces bandes paraissent alors comme formées de l'a réunion
de deux raies verticales. Le long de la base 6 e la dorsale i l y a une