^ et un peu c<Maf@oe>. sa ^puphedi r igée v,w§ le Jbas, et lorsqu’on
en écarte les lèvres, elle pçut prendre une forme circulaire. A
l’arrière 8 e la mâchoire inférieure sont deux petites canines; sûr
l’oeil est un très-petit tentacule simple, à- peine V isible :jè n’en
aperçois ni à la nuque ni aux narines. Là crête, dans’- ceux qui Ifont
lé mieux prononcée, est demi-ovale et "du tiçrs de la hauteur de la
tête ; ^ràûtrejr Individus l ’ont plus basse T; en d’autres elle est à peine
sensible ; et ceux-Ia ont aussi' la dorsale plus fiasse que dés ^ autres ;
dans- ceux' qm'l’ont lé plus élevée, l a (dorsale surpassé en avant la
hautéur du corps; dans les autres elle est de moiüe plus basse ;
son échancrure, après les rayons simples, est peu profonde l’apus
est un peu plus fenâvant que le premier tiers de' là longueur du çorns.
La dorsale et l’anale laissent un petit espace entre elles.et la fiau-
dale- La caudale, ployée, forme une pointe; étalée, son bord »Arrondit
j de ses onze rayons le supérieur et les trois ou quatre inférieurs
vont en se raccourcissant ; les rayons des riageoiresverticales excédents
tous la membrane. Les pectorales ont le sixième de la longueur, du
corps, et les ventrales le douzième; leur rayon externe pu épineux
est aussi long que les autres, en sorte „que l’on peut leur compter
trois rayons et même quatre; car le premier môù est divisé en deux
presqugf jusqu’à la base.
D. 13 ou 14/20, 21 ou 22; 4, 2S ou 2’T;C. 11; P. 13; V. 1/3,
T>pns la liqueur ce poisson paraît bleuâtrey diversifié -par, des traits-
blanchâtres et verticaux, qui ont plus de régularité vers le ventre,
P u côté du do! ii s’en détache quelquefois des parties qui y forment
des groupes de quatre ou cinq points blanchâtres, que l’on pourrait
prendre pour des ocelles. Les nageoires vérûcales sont noirâtres;
sur la dorsale se voient souvent des lignes obliques plu» pâle? ;
l’anale a du blanchâtre à son bord et à sa base.
Nos plus grands individus n’ont que trois povuees et
demi : la plupart n’atteignent pas trois pouces,
Il nous en est venu de la Nouvelle-Irlande par M.M- Lesson
et Garnot; de Java, par MM. Kuhl et van Hasselt; des
bouches du Gange, par M. Dussumier : deTrinquemalé a
Çeilan, par M. Reynaud, et de la £ner Rongé, par M. Ehrenberg.
. W . !
La lôngû-e description que Gommerson donne de son
fteut, en ce quelle a de particulier à fespèce, 6e
réduire h ce qui suit’î ,
' « Trois pouces font sâ plus grande taille. Après la mort il prend
tiüé teinte bleuâtre, mais pendant là vie (autant que l’auteur peut
s’eh SûuVénir) il éteü!gris ou brun, avec des traits noirâtres; sa
Crête est derafibvale, un peu inclinée en arrrère^temetuée ; la dorsale,
v continue et à peu près égale, finit vers la base de la queue; la caudale
ést pointue. a
D. 34 onsjSâ; .A.'.26,o,n 26.
Il paraît Savoir vu que des exemplaires petits et mal
conservés^’ car il n’â pu s’assurer qu’ils eussent des dents':
utra^mrnaodUa labiata, àcforte, ut tjidébatur ,edentula,
nam in ita eJçiguo piscë dentes an sint, tjiiis bene véderit?
Expression singulière dans un observateur si exercé; mais
ces dents sont si petites et Si flexibles, ou plutôt si mobilès ,
que l’On peut en effet, si l’on n emploie la loupe, se tromper
sur leur natufe.
,. 9@ette espèce est bien représentée sous le nom dé blennius
gobioides, dans les dessins de Forster que l’on conserve à
la bibliothèque de Banks, et l’on en trouve la description
par le même voyageur dans le Système posthume de Bloch,
p. 176^ n.° mais le nom y est changé en blennius
tridactylüs* Ge qui est singnMer^ c’^ P ^ n ’il le eruit aussi
sans dents. Du reste Cette description succorde avec la
nôtre, à quelque différence près, dans la manière de compter
les rayoiis, et sauf la crêté, dont il n’y est pas fait
mention, parce que .l’individu était femelle.