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supérieure, au contraire, c’est le rang interne. Les pharyngiens ont'
aussi dés dents fortes et coniques; mais il n’y en a ni au palais ni à
la langue.
La dorsale a quatre-vingt-douze rayons jusqu’à sa dépression;
il y en a ensuite vingt et un, courts\ simples, pointus, arqués, que
l’on pourrait regard# comme des rayôns épineux ; et puis vïiûgt-
deux qui reprennent un peu de hauteur et sont articulés. C!ést èh
tont eept trente-cinq. La très-petite caudale, serrée entre la dorsale
et l’anale, et qui • s’unit, à -elle presque entièrement , en montre
environ dix-neuf minces, serrés, courts, mais articulés.. L’anale en
-.a. cent dix. Les ventrales en ont quatre, .dohtd’eÈxterne.,- quoique
artiei|}|^:jh’a point de branches. -
B. 6j D. 135j A. 110; G. 19J P. 20} V. 4.
,M. M itch ill, qpni a poiRSôii sur le frais,, » lu s
apprend
qu’il est olivâtre, ayec des taches nuageuses obscures sur le corps;
qUe son ventre est plus pâle, avec une teinte de rougeâtre ; que ses
nageoires verticales sont verdâtres, avec un liséré.'’oràhgéj et que
ses j^Btorafes ét-.ses ventrales sont orangées; enfin, que ses. dents
sont blanches. Une' large" tache brune occupe chaque côté de la
tête entre l’oeil et l’ouïe.
A Tétât sec,tel que nous l’avons, il.‘parfit entièrement d!un brun
roussâtre. La tacite noire s’y.voit.encorè sur la joue, et les places
des pethes.écailles s’y marquent comme autant de points jaunâtres.
; L’individu que nous avons disséqué était un mâle. B n’a aucun
appendice ^externe; ;ses laitances sont très-petites, et plus éfeignées
du cloaque que celles de l’espèce de nos côtes ; aussi les canaux
:.. défénens sont-ils beaucoup plus longs.
Le canal intestinal est un peu plus court, parce qu’il fait moins
d’ondulàtiç»ns ; les deux replis existent cependant. L ’estomac et le
rectum sont beaucoup plâs larges. Le foie est plus épais ; mais il
est moins étendu, etles lobes ne sont pas aussi nombreux. B. n’y
a pas de vessie aérienne. L’estojnac était plein de débris de Crustacés.
- Le squelette de ..ce grand zoarcès a vingt-sept vertèbres abdomif
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nales etïèent dix caudales. B%É trèS^serÉblbble' dans tous ses points
L’indivitbû ^écéit p ar M, Mitchill était long de yingt-huit
p o u c e s^S ^ à z6 pôuces dé F raô c e j; il, pesait plus de trois
lm^es et deifiiM On*l’avait pifé ali^n fè?. âvec des morues,
et ap p orté‘jen ;m êm e !|e t^ s a^maTcbe. eü Mars i 8 i ^ L e s
nôtres ont deux pieds Ot dêïix pieds et d éW ; ils nous o n t
é^ël^hv-ôÿés’ New-YOrk par M. M ilb e rt./
W ( ZoÆR G'ÈSf'pl^iiN^dÉ
( Zoarçes fim b ria tm , nob.; Blenmm , 'Jm S ria tu s, Mitcbill^ pi r
M t » g
L ’autre;zoarcès. de M. Mitchill, dont*le.genre ne p eu t
êtæe- équivoque d ’après* sa-*figure, et surtout d ’après, la dépression
»qu’il y marque & l’awièsêsîüfe’la- dofsMé ,'^ ’est pas
si d éterm in é q u a n t i 1 e s p ^ ê ‘jcpàfcë*'qûé4 ,autéür ne dôuhe
p o in t le nombre de 'ses rayons, si ce n e s t aux Ouïe^’ët aux
pectorales: B. 6 , P.’2 0 , e ? q u e /h e lay an t pas v y , nous ne
pouvôns suppléer a^ce -«silencE! J
Sa description k présente comme très - semblable au
précédent.' Elle a été. faite d’après des individus longs’ de
vingt pouces, qui furent apportes en grand nombre au
m arch é déi®Tew*-Ÿork, en Mar^d’Bidlff«
’ ' aVaiént les dènts sur deux rangs*.aü^devântr!de la mâchoire
infédeuré, et sûr trois aTlar supérieure. Les pointés-en étaient ob'tiises
et Verdâtres;, mais k s os n’avâient rien de vert, ni'avant ni après
H lebtillition, en sorte qu’on ne peut rapporter ce poisson au zoarcès
^ commun. Toute^es qagepires étaient jaunes et bordées de blanc.
. L ? ® yentrales n étaient, selon.Mitch ill., ni digitées ni rameuses;
Sa figure lestmontre très-petites; et elle est en, générabéxtraprdinai-
remébt ressemblante à celle' du ‘zpâréès précèdent; il serait dpiic
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