■ çn est de même de ceux de l’anale. Les côtes sont grêles, fourchues
et n’emhrassetit guère que moitié de l’âbdômen.
Cette espèce est très-commune dans toute, la Mediterranée
: naus l’avons reçue d^ tous le§ ports op nous â^qns
eu des çorre&pondans : 4,e. Marseille, par ]\ï. Dumérif; de
Toulon, par M. Delalande de Nice, par MM- Jdisso, Sayi-
gnÿf Laurillard; de Corse, par M. Péraudot ; ,de Naples,
par M. Sa vigny fde Sicile, par’M. Biberon, etc. Willughby
et MM. Nardo èf*dê Mërtens l’ont observée jusque dans
lès fonds de l’Adriatique.^ Elle habite aussi l’Oseanj bien
qu’elle y "soit moim;. commune, fil. Âudouin l’a .prise à
Granville j M- Garnot nous l’a enyoyée.de Brest.e^M.
d’Ôrbignÿ de La Rochelle.
. Willughby1 a parfaitement décrit .et .représenté ce, poisson;
il favaitobserve a Venise-, et l’y, avait entendu appeler
gatto rtigginè/cië' qui! traduisait par chat rouillé ou couleur
de rouille) maiS''lui-même craignait "comme épinier,
de n’aveir pas bien saisi ces- mots. En effet^. lé-n’ôrq. ‘(îes
blennies dans l’Adriatiqueyestgaff ô rusolapu gotto 'rgjula,
ce g u i, selon, Gpsnqr3 et Aldrovande^st un, diminutif de
gotto ïoso (gutturpsus) , çl}se rapporte: au. renflement de
la gorge, à l’espèce de goitre dansées poissons j, aussi, ||$b
deux auteurs, dont lè deuxième était du pays, appellent-
fls .une • esp ècè de «blennie, lé B l pa^&ipiseis guttüiosus,
Il paraît néanmoins qu’on le nomme aussi quelquefois
gatta (chàtte*), mais peut-être seulement par abréviation.
Tout cela n’a pas empêche, que ce nom côrrompu et peutl
.P ^ g ê T ^ c r ï a , etpl. H a. — 2. Gesner, A q ., p. '1 8 . — 3. M ârôv.,
4; Martens, t. I l , -
être imaginaire de ga££o ruggine,ne soit demeuré au poisson
dans les auteurs méthodiques, et que M. de Lacépède
ne l’ait frapefeé^en gattorugine*
Au reste il s’en faut que tous les auteurs aient connu
la vraie espèeé de Willughby. Déjà Linné, lorsqu’il lui
attribue1 des tentacules à la nuque aussi bien qu’aux
sourcils, ne parle évidemment plus du même poisson.
Cependant c’est cétte assertion qui a^probablement déterminé
Bloch à faire afôùtêr' à la main des tentacules sur
la-nuque dé la figuré,^d’ailleurs fort mauvaise, qu’il a
donnée'sous le nom de gattorugine, et qui peut-.être,
sans Gette altération, devrait être regardée.comme appartenant
Vraiment à . cette- espèce j mais faite d’après > un
individu décoloré*
Forskal ne décrit sous le nom de gatto-rugine3 qu’un
salarias de l’espèce que nous appelons Sal. quadripennis.
Le Bl. gattorugine de Pennant3.ne peut être le véritable,
qu’au tant que l’on supposera que la figure est faite d’après
un individu dont le tentacule sourcilier était mutilé et la
dorsale détachée en arrière de la queue. Toutefois,fai tout
lieu de croire à,ces défauts de-sa figure, plutôt qu a l’existence
d’une espèce à part. Celui que décrit Brünnich(Pwc.
mass.; p. 2 7 ), est au contraire le véritable, et il me semble
pouvoir en dire autant de celui que représente Donovàu,
pl. 86, bien que le tentacule y soit mal rendû. Ces deux
auteurs le considèrent comme rare sur la côte d’Angleterre
:*Pennant l’avait vu à; ï’île d’Ahglesey.
Le hlennius patuvanus de Rafinesque [Caratt., p. 3o,
1', 1 0 * edlt., t — 2. Ânim. *àrdb., p. a l ;—. 3. B rit.
ZOOl.y t. III, p. 307, Ü.® 91.