' Le 1 CUREMA.' ^
(M u g il cimpr^^ iiopi) '
La deuxième espèce tient paiement du Brésil, et on
en troufe aussi à la Martinique-^ >du elle së nomme mulet'}
comme celle qui va suivre. 4"
Elle est plus hautë à proportion *_sa longueur ne contient s^naü-
teur '^ e 'C in q fëïÿ à peu’près. Sartëte feruxl peu^plés^n&ule^t iin
peu plus étroite, et son‘opercule est surtout’plus forge àsâvâf&Jen
arrière. Il occupe dans ce^sens les deux cioqùièmeÿ de la longüèur
de la tête, et dans.l’espèce précédente il;n’en •OGCupe;vqu,unÀri©rs»
D se distingue surtout par sa seeomfodorsde efeson anale Recouvertes
.d’écailles. Leur nombre, entre, ltoxüç/etJ^s; caudale, est.le
même, de trentè-cirfq ou trente-six sur jape ligne longitudinale, Son
sous-érbitàire est tronquetet (fentelé a sa pointe: soit y orner n’a pas
renfoncement qu’on voit dans le céohàle; sa fong^^^:?miéé 'en
toit, àfârêt’e aiguë, .tdtàe-dèu^dfl^^OTgsJapreÇ^’f on nepsiit èri
. apercevoir suMë-jpàfois", inàis lés papilles ÿ'àont’ fofteS; surtout en
avant.
D . 4 1 /0; 4. 3/9. ,
Dans son état actuel-sa couleur parait argentée, un peu teinte
de doré, et on ne lui voit pas de lignes brunes. Sa caudale est bordée
dé noiratFS. • ..
ffôus en avons qu Brésil un îMiffou long de neuf à dix pouces.
2b Mais il. s’pp. est trouvé d’un pied et dé quinze.- pouces
dans les collections de M. Plée.
Cest çette espèce que M. Desmarest a fait représenter
dans le Dictionnaire classique d’histoire naturelle so.us le
nom de mugil Gaimardianus, mais l'enluminure e'ri est
trop brune et trop uniforme.
,M. Choris nous l’a envoyée de Cuba sous le nom de
mulet; nous l’avons également reçue de Bahia, et nous
nVélitdns pksTà lui rappdrter le mugil brasiliensis de Spix,
tâb'5. LX ^ II, quoiqué lé noirâtre ÜeJ la dô/sale1 soit peu
mâï’qué.
. ƒÜlest^tr^-probablement ici' W-'Curema^é* Margrave,
p; 181, et de!-Pisony p?Y®, qui !e%t*<d<éciit< comme sém-
blablê ypbiâr la'fo'riîie j au néige d'Europe' (Pfe’oQ.<en a même
emprunté la figqre à.Rondelet pour le représenter); mais
de * couleur’ plombée sur le . des, argentée*sur les cotés, et
sans Raies';c’est pour cette^i^on que 110118 avons cru devoir
conserver à l’espèce le nom de curema.
,-rNous en avpns trouvé unè figure .dans le Ivre deMentzel,
p. 2@-a,!pù le dos es£,enlumipéide verdâtre, le,ventre de blanc,
et^Jes lèvres de.rouge^eiiysen iris, est en partie argenté.
Cç^ttréi&sk, dit Margrave, vit dans la mer; il. esi très-
gras* e&s<ÿ mange bouilli ou > grillé g sans, huile ni beurre;
on en conserve beaucoup salés-ft séchés.au soleil, ou dans
une*forte saumure1. Le ventre est: cp qu’il y a de meilleur;
mais Pi&on fait observer que ldxs qu’on de conserveVtrOp
longtemps dans le sel, il rancit On fait'àV^ se&oeuf#; salés
et^ççbés, de la.botargue, semblable à celle d’Europe.,
f „S§s habitudes sont absolument les mêmes que celles de
nos muges, et .les; deux observateurs que nous'venons de
citer ,d’ont :vu plusieurs fois .échapper aux filets r en faisant
de^gfandsfsauts. -
L e MupEyjpES' ROCHJËS. .
( Mugil petrosus.') p
tJne troisième espèce de muge à paupières couvertes
par tiné mucosité epaissb%t à maxillaires min’ces et recouverts
par le sous-orbitaire a, comme celle qui précédé, la
seconde dorsale e 1 1 an ale couyér tes d’écailles-,
1 1 .