, poisson, comme à -peu prèsitoùs les autres.de son
genre, a à sa deuxième dorsale un-rayon épineux et: huit
bran chus ; ses nombres sont-en général les mêmes que dans
le cëphale , et il a aussi une caÈène simple au dedans de
la mâchoire inferieure.
Feuillée , qui a pillé les papiers de Plumier , sans jugement;.
comme sans pudeur., donne-une- partie .dêycelque
net habile homme avait, écrit-sur, ce -poisson;1;
«Il ne-diffère, ni en grandeur, ni en'grosseur, des mulets
que nous avons en Europe* Sa tête, n’est. qu’un peu plus
émoussée; mais ses couleurs sont entièrement différentes;
se's écailles, depuis le dos jusqu’aux, flancs,: sont dorées.,
bqrdées d’une petite dorure jaune foneë et mêlée d’un peu
de noir clair ; les écailles du ventre sont toutes argentées
et font un effet merveilleux. Les yeux sont jaunes Us ont
leur prunelle'grande, blçue et entourée d’un petit cercle
de pourpre, Y0'
Ensuite, ce qui marque lé,plagiaire sans connaissance
propre des choses, il ajouteiun caractère évidemment pris
d un autre poisson :
« L’ailnron ou nageoire qui.est surlé dos,.prendra,nais-f
san ce à l’o cciput et va se terminer a la naissance (de la queue. $
Il placé fe tout au Chili- Il est possible
liza confondu avep le dessin qu’il prenait à-Plumier, ^C’est
ainsi que, trop souvent, les résultats, des, efforts d’hommes
de mérite sont tombés dans des mains, indignes; m
1. Feuillée, Journat d’ohsejTatiotjs, etc., t. III , p..'56r
Le Mxi GE, B LAN (yÙETTE.
j ,,( M y g jl^ lb p J.a , X in (0?
Il nous, est ‘venu dé Péw-^brfe "dés" muges absolument
semblables au précédent pour les^fbrMés ;
mais <3e plus-pëiil,e 'taillé, de qèuîeur plus-pale, et dont'fIâ cau-
■' date avait" lin p'etit liieVé’ -hoiri'"^'
; -La longueur de la tête ' ‘est- bonténùè cfù&tré fois et quaîrt dans
celle du corps; la peau membraneuse de la paupière esGmoins
- épaisse. La langue est pliée» ten toit, sans âprètés^mars^Uf.,est.couder
te, ainsi que le palais aüprès vdu vogie^ ,âdj^ papilles; si grôs§és
i ,uu!ondes,prendraittacilementpour des a ^uç.uflg, âpreté
, aux palatjns; le» vomerest aussi’ moins .échaneré -que dans” le précédent,
d'e sorte que l’enfoncement qui est au-devant deboen, a l’air
aune ’simple' ramure.’ ' ’
* JD 4 — K. 14 ; P.’ f4 ;V:’l/8. "
„^Ge .sont probablement des muges semblables à„ceux-là
qui ont servi,de^sujets aux articles' sur le riiugil.alfrülaj
soit de'Catesby, soq;,*ç|e,Garden et de Linné^oit surtout
de M. Mitchill; mais.d^ns le fait les caractères que Linné
ajjs’igne à çet albula, çpnyiendraient.également bien et aux
eapèçqs,^dont^npus veiiçns de parler, e tsà :la plupart de
celles, de JEu^oph,, |.
La figide ;defCate§by- est.mêmp, siiautive quelle doit
avoir été faite de mémoire elle na point de pectorales;
ses ventrales sont sous sa première dorsale, etc.,
^ , La description dq ]^.^itchiil est plus'exacte, et elle suffit
du moins pour distinguer son-espèce d’une autre de New-
York, que nous dëcrnpis bientôt. Ce naturaliste dit que
le plus grand individu dont il ait entendu parler, ne pesait
que deux livres et demie.