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et fournit une nourriture aux:.hahif&a$*friég$
indigènes le nomment kinté miné.
Sa teinte générale est grise en dessus , Blanche en dpssoùs, avec
des lignés noirâtres comme dans notre céphalë d’Europe. Il a de
même une Bande noirâtré sur la Base de la pectorale et du.noirâtre
sur la seconde moiüé de cette nageoire.
Nous lui trouvons cependant lajtète un peu plus «étroite
vers l’extrémité, et ce qui nous parait le caractère ,|e plu?
frappant, çèst que la mâchoire supérieure dépasse davantage
l’inférieure. -, H I
Je présume fort que c’est, cette espèce que Renard ( I-"
part., pl. 2 , fig. 10 ) a représentée un peu grossièrement,
à la vérité, sous le. nom malais àçblana qu e, que Yalentyn
( p. 4 5 8 , J0k° „ § 5 6 4 change en balana.
Les proportions en sont les mêmes et l’on y v3o|tt une
bande bleue sur la base'd’une, pectorale jaune; le, corps, a
des raies longitudinales, mais très-pâles^ Valentyn regard«;
ée poisson comme analogue au Ilariler ou muge d’Europe.
J ’en ai également reconnuia figure, et mieux faite que
celle de Renard, dans un recueil de peintures chinoises,
qui est dans la bibliothèque de .Bank?. ,
d ’est, à ce que je soupçdnné le mugil cephalusfcde
M. Buchanan, p. 219. Sa description Cadre, parfaitement
avec nos individus, si : ce n’est qu’il ne parle point de
l’écaille triangulaire aü-dessUS 4 e la pectorale, qui était
peut-être tombée dans ceux qu’il a observés.
M. Buchanan dit que l’on trouve ce poisson en quantité
dans les bouches du Gange, aux endroits où l’eau est encore
salée : il remonte aussi plus haut. Sa taille est d’une eoudéé
et de deux pieds. Malgré sa délicatesse, on en.mange peu
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à Calcutta, parce.qu’il n’çst bon que prè§..de la mer,, et
qu’il ‘Veut être, mangé àussitôt qu’il
Les Bengalis le nomment sole bkanggan ; hkanggan est
le nom générique des ■ muges.
M. Russel a aussi dans ses Poissons de. Vizagapatam
(II, p, 6 4 ,. pl- 180) un mugil qu’il nomme çephaluSj que
les indigènes appellent, ditTil, bontah^ ét dont la figure,
ressemble exactement au nôtre, pour l’ensemble.et f^> proportions
des parties, ainsi que pour les raie?; seulement
o'n h’v voit pas l’écaillè de, dessus la pectorale , ,ét, 1 anale
semble n’ayoir qu’une épine ; et fauteur répè|p ((ç^s, différences
dans son texte, p. 65- Mais je mè eroisiicertain du
moins qù’il y a erreur relativement au dernier point ; .car
aucun muge n’a moins de trois épines à^.son anale , ’ët je
ne m’étonnerais pas qn’dffu fût de mêine.relativenbenri a
l’écaille pectorale, car j’ai remarqué à plus d’un endroit
que Russel a fait ses descriptions d’après les dessins' et non
d’a p is lfi nature-jfen^orte qu’on peut attribjimi^s faujes
der cetle espèce 'a.; son dessinateur.
„Ce poisson atteint dix-huit pouces et devient même
beaucoup plus .grand. Bien que très-commun aux Indes,
il Y est très-estimé,., et .sa chair y est bien supérieure à
celle du muge d’Angleterre.
C’est bien sûr aussi le mugil ôur de Forskal, Consp.,
p. xiVf qÆ 109, vâr, y. M. Ehrenberg l’a- rapporté sous îe
même noin ou à peu près, fcûr,* et« c’est d’ailleurs la seule
espèçëfdè cette mer à: laquelle'conviennent les caractères
que Forskal assigne à sou ôw/y d’yeux presque cachés sous
de la. graisse, et d’une tache-noire oblongupet ojbbque sûr
la pectorale. É