» Mais il y a encore dans le L Sénégal et aux environs au
moins trois autres muges/étrangers'à l’Europe.
Le Muge â grandes ' ÉdÀfLlÆs.
( Mugil grandisquamis j pob.)
Le premier appartient aii groupe de notre-céphale,
par sësy ëux'ëoUvërts de peâü adîpëûsé' èt par sa'lèvremince; mais
il est remarquable par l’extrême grandeur de'seàéëailles, dont il
n’a que*vingt-six ou vingt-huit sur unelignë longitudïnale (aii
lieu de quarante-cinq.)y et neuf au dix sur.; une ligne transversale
( au Ji%u» de treize. ou; quatorze;),. î ./
. ^a fiauteur est^près d# cinq fois dans sa longueur. Sa tête y. est
cinq fois et demie ; elle est menue j sa hauteur ji h.nuque, jne fait,
que les.déùx tiers dé sa longueur,.
Les orifices de sa narine:sont rapprochés ; il est impossmlenÿ
-sgBtir ni d’y voir aumttfés dentirAS^^ous^o'rlmmTêV ^troüqiié'en
arrièref ’a son bord antériëUF ou inférieur fortement- échahcré en
i arc rentrant, pour là commissure. dés-lèV-res -, et un peu> pour le
bout du maxilkire quiÇsemw^njrê aurdessous. La-pectorale n’a pas
_ ,de grandes écailles, sur sa base,, et qglle de la première ^dorsale n’est
pas If. c^udde!; ^ d | ^ ,??1
de célîe du corps au milieu.
Sa langue ressemble à celle du chélon: mie.e^tirièdre et .a ses
âprejés placées de même .sur les,. arête]}. Le paU^u, pussi le même
enfoncement en gouttière longitudinale. La portion antérieure de
la qiembrane qui recouvre lèVopaér, est hérissée de pmufes grandes
et pointues', qii’un eXâmen sùpèrficiel ferait pfendrfe facilëmëiitpôur
des dentsi Sur les palatins qui bordent'de thaqüe côté. là gôuttièr’e
du palais, il ÿ à-des'âpretés’ médiobrès, disposées sûr deux lignes
longitudinales; «
Il parut avoir ; été de eouleur îd’sfrgent.glaeée: de brun,-
i Les <viscères ressemblent%assez a-Ceuix du muge capiton; lés plis
des intestins; ont présquè ladOngueurdeBrabdomen; mais les intestins
ne fqnt pas un. grand nbmbre~de replis ; iky a'sept appendices
■ .coecaleSj courtes et pemgrpsses. La branche, montante - de l’estomâc,
qui lui-même est fort petit, est arrondie en un gros bulbe : elle
n’a pas l’arête si forte que nous1 offre Je capiton.
La^yessié'natatoire esf très-grande à dp., s’étend dans toute la
Jfdhgugür de l’abdomen ; elle a en avant tfoïs cornes côurtes, celle
du milieu' est un peu bîfidé.v ,
Noiïs^en avons vu d es in d iv id u s p a rfa item en t semblables^
l’u n a treize poiMë|> e t a lh ’é envdyé p a r $1. Roger, l’a u tre ,
u il p e u plus p e tit 'faisait parti'é'Jm la R elle colle c tio n d o n -
nee^au Muséum p a r M. Rang. M. H e u d e lo t l’a aussi tro u v é
à l’em b o u c h u re d e la Gambie,!
Le Mü^ e a anale, en*eaux.
{M u g ilftfa ip in n isiT ioK )
L e .sq co /id d e ,ces, muges d u $énpgaLxtieut .de, p rès ^au
muge d o ré d ’E u ro p e rpar. les fermes» ayant, comme^luf ,
le, maxillaire caché, les'orifices de la. nariae[rapprochés^ et manquant
de grande écaille sur la pectorale ; mais sa^têtq^^t plus
petim à prûportion|,de sOEjj^corps, son ceil plus grand.,LSjôn'^qps-
orbitair^e tr.onqué carrément et. non obliquement, sa^premièr.ç dor-
^sale moins élevé^,-sa nuque plus plate, sat.pectorale^rfa<æe.plus
haut, et sqn.anale très-échancrée en faux. On ne peut lui sentir de
dents. Ses nombres sont
O. 4,-r- |/9, et A. 3/11.
Par ce dernier chiffre il diffère beaucoup du doré,
’ Sa languë ressemble à celle du precedent, mais/eÛe est pliée de
manière1 à ' fdrriier" unè arête moins aiguë, d’où .il résulte que là
• *1 gOn^Élèrè dhapâïài&Aï{4i: pS^R0§PPi, ést' moins profonde. Elle a des
âpretês sur le pourtour , et une petite plaque sur l’arête moyenne,