# L e Muge a large têt«^'
(Mugit, cephaîus's h'oli.7 ‘ ' ‘
Mais.nous devonsujcàmmen^' né travail par unejdfscrip-
tion détaillée de respèGê! la plüs}C;onnu.e;f de celle, qu^fon
voit "le plük^ôuvënt dans, la Méditerranée,, et qui a,été
plus particulièrement l’objet de l’attention défi anciens
naturalistes Lc’èst le grand muge, le . muge, à large tête,
celui qui doit a juste titre conserver privativenxent le.riém
de mugil cephalus, que déjà Rondelet a> bien reconnu
devoir lui appartenir. £ ’e$t en effet cette espèce qu’il
nomme en particuliercepliqlus. Onia reconnaît ,à^cès deux
traits : capite ejc majpii;e, latipre, sed Jbreviore quam
reliqui mugiles, et om k 'magni, mucàgine quadqm ph-
ducti, palpebpapi es&pdicgrep, %
K:Q ê$)I d ê n ? a u s s i le cephalus dV^stpte^ asaiv,
comme elle a c e s paupièi;e§^^aissg&<ét muquéus^s
qui lui récquyrcnt une partie jdp l’epily de la méine niani^e.
que dans le' maquereau, il n^y'a .‘guère; qu’elle qui puisse
être sujette à devenir aveugle, pendant l’hiver, comme le
maquereau, par l’épaississement de rçes membranes, ainsi
qu’Aristote le rapporté de sdn cephalus {Ilist. anim. Y I I I ,
c. 19). , ■ p ' g ; '
On l’appelle, encore sur les paarchés de Rome', .et
nous ly avons . acheté sous ce. nom. McCbarlessBonaparte
assure que les pécheurs le distinguent sous le nom de cephalo
v ero , cephalo cortimune et cephalo mattarellp. Sur quelques
côtes dé Erance on l’appelle cabot, qui à^'la'même
signification..OeSt lé cievplo des pêcheurs de Venise, nom
qui n’est qu’uné corruption de cefalo-, mais suivant l’auteur
qû?f <nous>venons^de GÎter, il aurait aussi dans cet endroit
■ lè^iïômsdè ttolpina 'etr&&w&lpineftÔj e,toen Toscane on
rappellerait muggine caparëllâf^k îflce cariâh. D’ailleurs
l’auteur-fait observer* que dans ^pamëréns lieux tôü&’fees
noms sont plutôt,,gefferianés que spfi(jfoquefs. Selon Kàfi-
nesque jÿes Siciliens le çq|ipa|ti'aîent dan^leyalde Mazà’ra
sous'le nom de. molettu, et dans l&y^ljM&jSptaf/spus,feç:elui
de /am^Mne. S ’ést ahssi le raKgë/.d’IyiçadontM;- De Laroche
a'réprëséntë la têté^ mais peu1 exactement (Annales
du mus.*5, X III,' pl.
iSCf'eSt ünef dés1 pïnsjparilâes ' on voit Wôûvent
de.. 18,poüceVde lohgueûr, il y en*'a dé deux.meds^ét'plus:
il^ è se ju sq u ’à diXet d'qüzej^vré^spuveht jusqu,a quatorze,
quelquefois meme jüsqjià dix-sept-, lé prindé de
Miisign^no, et- comme il estle^n h iSi^m mu n dans la Méditerranée,
c’est celu^dont les mceurs sont,le?mieux connues,
on p lu tô t ' on d o it dire qu ’il a fait oublier-les autres, que
s’én histoire a , en quelque ikçon, absorbé la leu r, et qu’on
rie p eu t p resque eustm|uer dansôm qu1è?’!ésÿriaturalistêsRràp-
p ô rfe n t des mriges, ce q u i est-propre' a cemî-u,'"’ Bë’^ o rte
que nous, pouvons remettre ce’que nous ayons à dire Me
scs habitudes e t d^, ses p ro p rié té s, après que nous aurons
Caractérisé les especes jusqu a .présent ^confondues avec la
sienne.
Ce poisson, comme tqps. cejjx*du.,genreij,a-;le corps'.alg'tagé et'
>( passez épais jr le museau court, obtus, et. le dessus de la tête aplati ;
le do,$vçst arrondi, le y entre aussi, mais.up peu pioins; il secom-
prime sur les côtés* et cette' compression .augmente cfé plus' en plus
vers la queue. Sa ligne dû dos' est presque droite; ç^lle.da ventre
est légèrement et uniformément jennvexe, de manière que la plus
grande hauteur est sous la première dorsale; elle est à cet endroit