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éparses et peu tranchées. Les extrêmes de ces différences, vues isolément,
pourraient sembler des espèces distinctes; mais quand on a,
comme nous, la série complète sous les yeux, on ne peut conserver
cette opinion.
Nous n’en avons pas de plus de six pouces de longueur.
L ’examen de ses viscères nous à montré un canàl intestinal beaucoup
plus alongé, au moins du double de la longueur du corps.
L ’oesophage commence par être plus étroit que Geluidu gattorugine;
il reçoit la bile au même endroit'et par un canal cholédoque fait de
même. La vésicule' du fiel dont il sort, est plus grosse; mais le
foie qui lui fournit la bile est plus petit. Le duodénum, après avoir
parcouru de nombreuses ondulations, se renfle un peu. Une forte
valvule marque l’origine du rectum, qui est plus long, mais plus
étroit, que celui du. gattorugine. Les . sacs a ovaires étaient plus
courts et plus étroits;-la vessie urinaire plus longue, et plus grêle.
Les ouvertures extérieures de la femelle n’offraiéîit rien de remarquable;
celles du mâle sont entourées de houppes, semblables à
ce que nous avons vu „dans le gattorugine.
Le squelette est assez semblable à celui du gattorugine. Il a vingt-
deux vertèbres abdô2iinâles et vingt-sept caudales.
Cette espèce, comme le Bl. gattoYugine,*habite tous
les parages de la Méditerranée. Les mêmes corresnpndans
nous l’ont apportée ou envçjyéç <le Marseille, de Nice, de
Gênes, d.e Corse, d’Iviça, de Naples, de Sicile, de Morée
et même d’Egypte.
Il paraît qu’en Morée elle remonte dans le Pamisüs.
A Messine on l’appelle bavonei\e\on M. Biberon.
Nous en trouvons-dans un recueil de poissons, gravés
en Espagne, une figure fort reconnaissable, intitulée loga-
ritina, nom donnë/nommegëtiérique dans ce pays pour
les blennies} mais que je ne trouve ni dans les dictionnaires,
ni dans Gornide, qui, à Ta vérité, n’a point parlé
de ce genre.