Le Muge poinxü.j ' \
{Mugil acutus^nob.)
Une autre;: éspèfc'e des mêmes- parages} également rapportée
par Pérou, est plus alongée et à surtout la tête plus
longue et plus pointue que celle de tous les. autres muges.
Sa langue est plate, releyée dans son milieu par une arête yive;
les bordsn’en sont point échançr.és, les âpretes sont très-fines sûr
le hout.
La hauteur de sa: tête n’est guère plus de moitié de sa longueur •
sa largeur est des quatre cinquièmes de sa hauteur. L’oejT ofccupe
exactement le deuxième quart de cette longueur/le profil supérieur
et l’inférieur sont rectilignes. La tête est quatre fois et demie dans
la longueur totale, et la hauteur du corps y est plus dé cinq' fois.
Les écailles, plus larges que longues, ont douze rayons à leur
éventail. D. 4- - 1/8;. A. 3/8;: C. 14; P.16; V.4^ t. ;
Sa couleur paraît plus dorée qu’au précédent Y son dos sùr-
tout est d’un brun verdâtre-plus fontpeif. ?
Nôtre individu n’a que quatre 'pouces , mais II paraît jeune; • -
Le foie du. mugil acutus est triangulaire, et à son bord gâtfôhe
festonné? L’estomac est assez grand ; sà branche montante est alongée,
épaisse, mais n’a pas la figure pyriforine dès autres muges.- Il n’y
à que deux appendices’côècàlès, grêles, écartées l’une dé1 Fautre.
Les intestins sont' cîourts, ils ne font qüè quatre replis avant-de
se rendre à l’anus. La »vessie natatoire a des parôi’s si mineè'i-<jue
nous n’avons pu voir sa formé : elle est médiocrement grande. ;
Le Muge de F örster.
{MugilForstëri, nob.)
Förster a observé un muge qui remonte en foule au mois
d’Avril dans les rivières de la Nouvelle-Zélande, et l’a cru
le mugil albula de Linné. L’espèÔe paraît sous ,ce nom
dans lè Bloch de Schneidèr^^ 120, avec une description
peu caractéristique ; mais la figUre*que nous avons rètrouvée
dans la bibliothèque de Banks,.prés ente un musèaii aigu et
un profil droit, qui la font ressembler beàdcoup au précédent;
• seulement^ette tète, est bien plus courte a proportion du. corps,
étant comprise près de. cinq fois et demie dans la longueur totale;
la hauteur dû coîpS est exactement la même que la longueur de
la tête.
Forster donne quelquesnombres et comme $b Suit ;
B. 5 J D. 4 — 1/9; G/16; P. 14; V. 1/5;.
mais nous n’ajoutons aucune foi à celui des rayons branchiaux,
et nous" pensons qu’il a compté ceux de la caudale
et dès pectorales autrement que nous ne le faisons.
Ses individus étaient longs d’environ huit pouces. Leur dos.était
d’un brun bleuâtre, leur ventre argenté; Une tache brime marquait
la pointe de leur fécondé.;dorsale et de leur anale. Les pectorales
sont brunes, la caudâle d’un brun jaunâtre, les autres nageoires
transparentes'-; couleurs qui ressemblent bëaucoup à celles que nous
décrirons bientôt dans notre, mugil melanochir.
Le Muge F errand.
{Mugil Ferrandi, Quoy et Gaim., Expéd. Freycinet, Zool.,
..PM9> fig. 3.)
Le petit muge que MM. Qupy et Gaimard ont rapporté
du port Jackson et nommé M. Ferrand, a le corps moins
alongé, que les deux pré c éd e r/ la tête plus courte et le
profil plus bombé dans la partie du crâne.
La tête est- quatre fois, et demie dans la longueur totale et la
hauteur de son corps quatreTois ; ses proportions sont à peu près
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