LIVRÉ 1 0 Xllî« MüGÉLOÎDES.
tête plus aigüe’et ne fait qu’un saut vertical; la tumulci ou
lissa, qui tourne en l’air eu sautant; et la concadita, Cÿii
atteint àpliis de doux livres èt fait pbisieurS sÉm-ts obliques j
nommé ees pierres auxquels les enfanà font faire des ricou ,
chets.
Les pêcheurs de Gênesy ajoute-t-il, lui en firent- voir
trois especes, f le noir, la grosse tête m\&sauteui'; mais
il avoue què-ni pour les; uns nLipour lês autrès il .n’à pu
découvrit de' > caractères. ;
Feu M. Be Larofche, en .1809, eu distingua deux à Iviça
et en "fît représenter ïës fêtes dans lesf Annales- du muséum
d’histoire naturelle, t. XIII; le premier, p t do, fig.74> nommé
à Iviça mugel, est notre céphale; le'second, p l dfifïîg.
nommé:/««, est notre muge'â grosses lèvres.-M.-Be -Laroche
n’en M t;qM d ^ ,;vàriét^‘dtt mugil cephaluss
MFftssd^ Instruit par-les pécbeurê de Nice, en .a indiqué
quatre espèces et deux variétés1/ qu'il a-ensuite érigées en
espèces9,-et a essayé de les" Caractériser; mais ses-différen6es,
pâiSes; des nuancés dè eoùleûrs d'ailleurs- fort sêmBlablei,
ou de quelques autres traits, peu sensibles,-n’auraient
peiftrêtre pas'convaincu les üâturalisfés phrique n’ayaient
fait lejs observations antérieures; de? Rondelet: ‘
* M. Rafinesque^se borne àrappeler les noms déjà employ és
parT/piteur de Montpellier,- mais ne^consîidèrë les^(^sons
q u i les portent, que comme des variétés d’une espèce unique^
Je trouve,-dans un prodrome d’observations ieh'thÿolo-
giques de M. del Natdb, imprimées dans l’Isis de M. Okën4,
que les pêcheurs de Chioggia distinguent cinq sortes dé
1. Ioh‘%ol. de Nice,.p-, 343 et smv.‘ — 2. Deuxième édiT:. , p. 38S et süivr-«
3. Indice tflttiol, ste&, p. 5f, — 4. ,~ïfcme’XX; p. 4?$èt suir.
muges, dont M. del Nardo nç fait non plus que des variétés.
Une partie de leurs noms : cievoli, Jbotoli, canestri/çor-
tegano, b oreghe, p er Relate, rentre dans ceux que Bélon
avait déjiàs mentionnés'. L é eiévolo, dit fauteur/ê&t le premier
de ceux de -Laroche, lé Z>«ojeg«;son.sècond; 'par
conséquent notre céphale et notre1 muge à -grosses lèvres.
M. de Mertens1! rapporte, aussi à* peu près les mêmes
noms/ fet -attribue les différë-nqfes, à -l’âge; les plu? petits,
jusqu’à, un empan-, dit^^^e-nomment bottolo) un peu
plu^î grands, on lès appelle eaostello,^vérzplata et destre-
gany&u poids d’une livre,ic§blotou cièvolo 1 enfin r 'depUis
deux livres jusqu’à quatorze, qui est la plus grande masse
qU'ils. acquièrent, bosègd et Polpina. CeSnoiris, ajoute-t-il,
ibut déjà 'ah($I©s : une charte du quinzi^mC-lièCle' padfé
âb^eejjfalis, listriganis et 'verzellatis.
Si noüs avons éu plus de snçcèisdans la-recherche de
caractères positifs .et vraiment spécifiques-, nous favoris dû
d’abord au-zèle généreux de .M; Savi’gny ,«qui<a recueilli- et
déposé*, au Cabinet du Roi une collection ries poissons de
1a" Méditerranée," non. moins remarquable'par le nombre
dics-objets, que par les «Soins éélairês que cetsâvant naturaliste
a mis a leschoisira
P o u r q u i conterne les muges en particulier, il,a consulté
personnellement M. Risse,, afin de.bien s’assurer qu’il
possédait les mêmes espèces. Nous avons*.joint à cette-collection
des individus que AI. Güvier avait recueillis lui-
mêmè autrefois en Italie p ceux que M. Delalandê, nous
avait apportés* de Marseille;, ceux que *M. Banon nous a
envoyés de Toulon-pceux qué M..Biberon bous a récem-
1. Voyage.à Yenise, t. II, p. 4*8.