§e£o»de, aux quatorzième, quinzième,fâeiîûème ,©t,dix-sS.eptième, et
il y a ic i deux et vprîèhfe, La méaeiqfap&e a
lieu pourlîanale, qui s’attaçhpf sous les quatre premières vertèbres
de la queue. Les trois dernières coiicpureut à porter la caudale; et la
dernière de toutes, celle qui est élargie en un triahgfe vertical, a de
t chaque côté un. crochet transversal. Le bassin lui-même* qui rfest
pas très-rejeté en arrière., alonge sa pointe antérieure jusqu’assez près
; déda symphyse des ;os huméraux et é’y attache par un ligament
, très-fort, en sorte .que ce .genre tiènt de près aux. subbrachiens.1
, L ’épine du céphale a vingt-quatre vertèbres : douze ahdôminâles
et douze caudales, joutes plus longues que largéà et rétrécies dans
leur milieu. Les premières^ abdominales .ont dés apophyses tràns-
veftses, larges et horizontales;'ces apophyses s’inclinent ensuite, et
la onzième et la douzième s’unissent en attneau. IL y' a douze paires
. dé cotes, :1a première est simple et répond à l'appendice dix stylet
coraco-claviculàire. |g
3?el est le muge céphale. l$ox\& allons m ainténarit parler
dès autres de la Méditerranée, dans l’ordre de leur ressemblance
avec lui.
L e M u g e cAPiTo%.o ztt/n R amado.
{M u g il capit0 i nob.) i.
Nous commencerons« par l’espèce qui parait devenir la
plus grande après le céphale ; isî meme elle ne Légale ou
ne le surpasse pas quelquefois : nous en avotis de plus de
deux pieds.
Elle nous a été envoyée dé plusieurs endroits de la
Méditerraiiéè -, notamment de Marseille par feu M. Dela-
Iàndej mais nous terrons" dans la suite que c’est l’espèce
la plus commune dans l’Océan. C’est, à ce qu’il nous paraît,
!.. Cuvier et Valenciepnes, Hist. nat. des poissons, 1 . 1, p. 278.
celle qui, an rapportdèM-Risiby est connue dès pêcheurs
de Mce âôù^ïh nom d% tamado, e t que ‘cl naturaliste
distingué] par un entache npire à la ftafè^de sa pectorale1,
çârkctêrê qui nyst pas suffisant. Nous, avons lieu de croire
ïpSsp.èce. qui a été particulièrement; décrite
par Wilhighfoy.
; Comme nous voyons-, ce ,muge s’avancer vers le Nord
jusque sur les cêtesdefforwege, il ne nous pâraîtpasimpossible
que CCsStü^hr u-n individu îfè’Cètte espèce qu’Àrtedi
êt Linné âiéht fait leur’descHptibn du mugil cephalus.Mais
quand cela serait-vrai, ce qui .n’esjtfpas facile ^vérifier et
^jaffiRmej;, il n’eji rq.s'tera pas, moins,.çonstant que ce, mugil
cephalus ne serait pas celui de Rondelet, ni le cefalo commune
riverain de la Méditerranée, qui est la seule espèce
méritant d’être nommée le vrai céphale.
Nous pouvons appeler ce ramado mugil capito, parce
que Caza’ ét :d’aut-res Ont employé cette expression pour
traduire Le mot gréé’ kstycchos.' '
Comparé au céphale, il a la ligne du profil un peu plus cles-
■ cendame^à compter de l’oeil, et moins, arquée au bout, ce qui lui
rend le museau, vu de çô|é^;|j|pins obtus, et approchant davantage
de la forme d’un coin, ha tête est £lus cpuFte. et ne fait que le
cinquième de la longueur tptaie. .Se^.dents sont aussi bien plus
*^neaî et * on ne Peut *es découvrir .qu’à la lo.upe, surtout à la
inférieure, si même ce ne sont pas plutôt des cils très-
copcbès que des dents. !Lê bout de son maxillaire se courbe et. se
montre, rnêine dans l’état de repos, à nu derrière et en dessous de
la commissure. La pointe du, sous-orbitaire est plus courte et plus
finement dentelée sur jin espace plus large; la surface de cet os est
1, Risso, î."" édition, p. 344(»Ù le regardait ajors,comme une variété. Depuis,
et après avoir vu nbtré tràTOl, il en espèce, "W* édit. , jp. 3go; mais il
ne l’a pas bien caractérisée.